FLASH INFO – La Métropole de Grenoble a inau­guré, le 11 jan­vier 2024, le nou­veau réseau de cha­leur à bois de Pont-de-Claix, des­tiné à ali­men­ter des bâti­ments com­mu­naux ainsi que des immeubles. De quoi ren­for­cer l’autonomie éner­gé­tique du ter­ri­toire, lut­ter contre la vola­ti­lité du prix des éner­gies fos­siles et réduire les émis­sions de CO2.

La chauf­fe­rie bois de Pont-de-Claix a été construite sur une par­celle à proxi­mité du gym­nase Malik-Cherchari, acquise par la Métropole auprès de la Ville. La céré­mo­nie d’i­nau­gu­ra­tion du nou­veau réseau de cha­leur à bois s’est ainsi tenue le 11 jan­vier, en pré­sence du pré­sident de la Métro et maire de Pont-de-Claix Christophe Ferrari, du pre­mier adjoint de la com­mune Sam Toscano, ou encore du vice-pré­sident de la Métropole en charge du Climat Pierre Verri.

Deux chau­dières bois éner­gies d’une capa­cité de 240 kW cha­cune pro­dui­ront 88 % de la cha­leur de la chauf­fe­rie bois, avec un com­plé­ment assuré par une chau­dière gaz de 830 kW ins­tal­lée dans la chauf­fe­rie du gym­nase « pour les périodes de pointe et le secours ».

Quant au bois uti­lisé pour ali­men­ter les deux chau­dières, celui-ci est issu de forêts situées à moins de 80 kilo­mètres de la chauf­fe­rie, pré­cise la Métropole. Ce qui conduit l’in­ter­com­mu­na­lité à van­ter un réseau de cha­leur qui « ren­for­cera ainsi l’autonomie éner­gé­tique du ter­ri­toire, per­met­tra à ses abon­nés de se pro­té­ger de l’évolution non pré­vi­sible du coût des éner­gies fos­siles et réduira les émis­sions de CO2 de 423 tonnes par an ».

Au cœur du réseau de cha­leur bois de Pont-de-Claix. © Clara Goubault – Métropole de Grenoble

L’inauguration du réseau de cha­leur de Pont-de-Claix s’ins­crit dans une stra­té­gie géné­rale de la Métropole de Grenoble, qui a déjà inau­guré des dis­po­si­tifs simi­laires à Gières, Poisat ou encore Quaix-en-Chartreuse. Ces réseaux « pré­sentent des ver­tus de prix bas et réduits pour les usa­gers qui en béné­fi­cient, au regard de l’offre de chauf­fage tra­di­tion­nelle repo­sant sur les mar­chés vola­tiles des éner­gies fos­siles », explique la Métro.

Que les réseaux de cha­leur soient rac­cor­dés au réseau prin­ci­pal de la Compagnie de chauf­fage ou indé­pen­dants de ce der­nier et de plus petite taille, tous béné­fi­cient du sou­tien de l’Ademe¹Agence de l’en­vi­ron­ne­ment et de la maî­trise de l’éner­gie, sou­ligne enfin l’in­ter­com­mu­na­lité. Qui, en marge de l’i­nau­gu­ra­tion, a signé une nou­velle conven­tion avec l’a­gence lui délé­guant la ges­tion de 5,4 mil­lions d’eu­ros sur une durée de quatre ans « pour sub­ven­tion­ner des études et des inves­tis­se­ments de cha­leur renou­ve­lable ».

Photo de une : Alan Confesson (pré­sident de la Compagnie de chauf­fage), Pierre Verri (vice-pré­sident de la Métropole), Christophe Ferrari (pré­sident de la Métropole et maire de Pont-de-Claix), Sam Toscano (pre­mier adjoint de Pont-de-Claix) et Emmanuel Goy (direc­teur adjoint de l’Ademe Auvergne-Rhône-Alpes). © Clara Goubault – Métropole de Grenoble