FLASH INFO – Au moins neuf jeunes femmes, pour la plupart mineures, ont signalé avoir été victimes de piqûres durant la soirée de la Fête de la musique à Grenoble. Des faits, que l’agglomération avait déjà connus en 2022 et qui s’inscrivent dans une tendance nationale. Près de 150 signalements ont ainsi été effectués sur toute la France, après plusieurs appels à prendre les femmes pour cible lancés sur les réseaux sociaux.
Neuf jeunes femmes, pour la plupart mineures, se sont présentées aux différents postes de secours mis en place à Grenoble après avoir ressenti une douleur liée à une piqûre lors de la soirée de la Fête de la musique, le samedi 21 juin 2025, selon Ici Isère (ex France Bleu). Et près de 150 signalements de piqûres pratiquées sur des femmes ont été recensés sur l’ensemble de la France. Des actes commis à la suite de plusieurs appels lancés sur les réseaux sociaux.
Toutefois, aucune des victimes n’aurait ressenti de troubles d’ordre physique ou psychique après avoir été piquée, note pour sa part Le Dauphiné libéré. Une volonté de faire peur, gratuitement, en profitant de l’anonymat de la foule ?
Au moins neuf jeunes femmes ont rapporté avoir été victimes de piqûres durant la Fête de la musique à Grenoble. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
Si la description d’un potentiel auteur des faits a circulé, les forces de l’ordre n’ont pas été en mesure d’appréhender le ou les responsables de ces agissements. Lundi 23 juin, la police nationale indique à Place Gre’net ne pas disposer d’éléments nouveaux. Le CHU Grenoble-Alpes, pour sa part, confirme avoir pris en charge « plusieurs femmes » au cours de la soirée, sans donner plus de précisions au nom de la confidentialité médicale.
Ce n’est pas la première fois que des faits de cet ordre surviennent en Isère. En avril 2022, plusieurs plaintes avaient été déposées à la suite de piqûres effectuées sur des femmes dans l’agglomération grenobloise, par exemple dans une discothèque à Voiron, ou à La Belle électrique à Grenoble. Les analyses toxicologiques n’avaient alors pas permis de déceler de traces de produits chimiques dans l’organisme des victimes.