EN BREF – Un rassemblement s’est tenu place Victor-Hugo à Grenoble, lundi 5 mai 2025 en fin de journée, pour dénoncer le projet annoncé de dissolution du collectif Urgence Palestine. Le mouvement fustige « une politique de répression alignée sur les mots d’ordre de l’extrême droite en France et du gouvernement israélien ».
Une centaine de personnes ont manifesté place Victor-Hugo à Grenoble, lundi 5 mai 2025 au soir, pour dénoncer le projet affiché par le ministre de l’Intérieur de dissoudre le collectif Urgence Palestine. Une procédure de dissolution du mouvement a en effet été lancée par le gouvernement à la fin du mois d’avril, à l’initiative de Bruno Retailleau. Sur l’antenne de CNews, le ministre de l’Intérieur avait justifié la mesure en considérant qu’il fallait « taper sur les islamistes ».
« Alors que le génocide s’intensifie à Gaza, alors que le siège affame et détruit tout un peuple, que fait l’État français de Macron et Retailleau ? », interroge par voie de communiqué la section iséroise du collectif Urgence Palestine. « Il prononce l’intention du gouvernement de dissoudre l’une des principales organisations des Palestinien.ne.s en France, un des principaux collectifs mobilisés en solidarité avec le peuple palestinien. »
Urgence Palestine considère en outre que la procédure « met en application une revendication portée depuis des mois par Julien Odoul », député RN qui avait proposé la dissolution dès octobre 2024. « Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau entérine une politique de répression alignée sur les mots d’ordre de l’extrême droite en France et du gouvernement israélien », estime dès lors le collectif. Qui appelle à signer une pétition en ligne.
« La violence ne se situe pas du côté de celles et ceux qui manifestent »
Le mouvement a notamment reçu le soutien du syndicat Solidaires Isère. « La violence ne se situe pas du côté de celles et ceux qui manifestent et se rassemblent contre les idées racistes et haineuses ou encore pour le droit de vivre d’un peuple », déclare l’organisation par voie de communiqué. Non sans dénoncer elle aussi « les accointances du ministre de l’Intérieur avec les idées d’extrême droite » et l’accuser de « profiter des médias pour caricaturer et stigmatiser ceux et celles qui dénoncent l’islamophobie ».

Rassemblement contre la dissolution du collectif Urgence Palestine, lundi 5 mai 2025 à Grenoble. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
Sur les réseaux sociaux, Cyrielle Chatelain, députée de l’Isère1 et présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, a également fait savoir son opposition à la dissolution, en considérant que « dénoncer un génocide n’est pas un crime ». Même tonalité de la part de la députée LFI Élisa Martin, pour qui la dissolution du collectif Urgence Palestine2Ainsi que celle de la Jeune garde antifasciste, visée par une même procédure. « crée un précédent inquiétant et ouvre la porte à de nouvelles formes de répression politique ». Présente lors du rassemblement, une autre députée LFI iséroise, Sandrine Nosbé, a elle aussi exprimé son soutien au collectif.



Une réflexion sur « Une centaine de personnes rassemblées à Grenoble contre la procédure de dissolution du collectif Urgence Palestine »
Le mot genocide ne parait pas approprie.
Ile y aurait environ 70 000 morts or il y aurait 7 a8 millions de palestiniens en israel
Le.genocide rutsi concerne2 millions de personnes.
Celui des juifs 6 millions.
Ce n est pas qu une evo ation un peu macabre de chiffres on aurait aussi aime avoir la reaction d autres partis plus moderes.