FLASH INFO – Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, ainsi que plusieurs parlementaires écologistes, dont Raymonde Poncet-Monge, sénatrice du Rhône, et Marie Pochon, députée de la Drôme, se sont rendus en Israël et en Palestine du 5 au 8 janvier 2025. L’objectif : alerter sur les conséquences humanitaires qu’aurait l’arrêt des activités de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA).
Le 28 octobre 2024, la Knesset, à savoir le Parlement israélien, votait deux lois interdisant toute activité de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) en Israël et en Palestine. Celles-ci devraient prendre effet le 29 janvier 2025. C’est pourquoi plusieurs parlementaires écologistes se sont rendus sur place, du 5 au 8 janvier 2025.
Il s’agit notamment de Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, de Raymonde Poncet-Monge, sénatrice du Rhône, et de Marie Pochon, députée de la Drôme. Les élus ont tenu à alerter sur les conséquences humanitaires « sans précédent » que pourrait avoir l’arrêt des activités de l’UNRWA.
Des services humains essentiels
L’UNRWA existe depuis 75 ans. Elle entretient les infrastructures de 58 camps, accueille un demi-million d’élèves, dont la moitié à Gaza. Elle gère aussi des centaines de centres de santé et s’affiche en tant que « garante du statut des réfugiés palestiniens et du respect de leurs droits politiques ».
La délégation écologiste française a rencontré la direction de l’UNRWA à Jérusalem-Est, en Cisjordanie. De même que la ministre des Affaires étrangères, les ministres des Prisonniers politiques et des Réfugiés de l’OLP1Organisation de libération palestinienne. Ainsi que des syndicats, associations et civils palestiniens et israéliens. Autant de rencontres et discussions qui leur ont permis d’évaluer les conséquences qu’aurait la cessation d’activités de l’UNRWA.
770 centres de santé pourraient en effet fermer leurs portes. 350 000 enfants n’auraient plus d’accès à l’éducation. Près d’un million de Palestiniens pourrait même mourir à court terme. Les Ecologistes demandent donc au président de la République, tout comme au gouvernement, de « porter une voix française forte ». Et ce notamment « en […] qualité de membre du conseil de sécurité de l’ONU, afin que ces deux lois ne soient pas appliquées ». Ils interpellent enfin l’Union européenne et le Conseil de l’Europe pour qu’ils agissent auprès des autorités israéliennes.
Une réflexion sur « Déplacement en Palestine et en Israël du sénateur isérois Guillaume Gontard contre l’interdiction de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens »
Content de voir à leur bonne mine qu’ils ont fait bon voyage. À vélo ? En avion ?