FOCUS – Pour la première fois, mardi 1er avril 2025, Grenoble-Alpes Métropole a simulé un événement climatique extrême sur la base d’un scénario d’inondation impliquant au total 24 communes. Cet exercice d’une ampleur inédite visait à peaufiner l’élaboration du plan intercommunal de sauvegarde imposé aux intercommunalités par la loi Matras de 2021. De quoi tester les procédures et les mettre à l’épreuve en grandeur réelle pour que le plan soit opérationnel à la fin du mandat, en 2026.
Gestion de crise, durant la nuit du 31 mars 2025. Une alerte météo vigilance rouge fictive combinant des vents violents et des pluies diluviennes avec un risque d’inondation majeur part de la préfecture de l’Isère. Résultat : des routes coupées, des glissements de terrain, des coupures d’électricité et des ouvrages d’arts endommagés dans six communes de la Métro.
Dès le lendemain, les différents acteurs des communes de la métropole grenobloise et de la préfecture de l’Isère sont en état d’alerte, des PC de crise sont installés, dont l’un à Saint-Paul-de-Varces, et tout est mis en œuvre pour gérer cette catastrophe climatique.
Amoncellement de troncs et de bois mort charrié par l’Isère lors d’une inondation. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Tel était, mardi 1er avril 2025, le scénario de l’exercice de « gestion de crise inondation » inédit imaginé par la Métropole de Grenoble. Un scénario toutefois inspiré pour partie des événements climatiques du 29 décembre 2021,.
L’objectif de cet exercice grandeur nature ? Tester et peaufiner les procédures en cours d’élaboration, dans le cadre du plan intercommunal de sauvegarde (Pics) métropolitain. Un plan imposé aux intercommunalités par la loi Matras de 2021, notamment pour anticiper la gestion d’événements liés au climat, comme ceux survenus à La Bérarde durant l’été 2024.
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