FOCUS – Le Premier ministre, François Bayrou, a reçu une délégation d’élus isérois le mardi 4 février 2025 pour discuter de l’avenir de Vencorex Pont-de-Claix. Si celui-ci ne s’est pas engagé sur la nationalisation espérée, il a en revanche promis de répondre sous quinze jours aux questions et scenarii envisagés par les élus.
Depuis plusieurs semaines, la situation se crispe à Vencorex Pont-de-Claix, alors que de potentiels repreneurs n’ont plus plus que jusqu’au 6 mars 2025 pour se manifester. Une situation qui inquiète nombre d’élus locaux, qui n’ont pas obtenu de réponses concrètes du ministère de l’Industrie au cours d’une réunion le 22 janvier. D’où leur demande d’entretien auprès du Premier ministre François Bayrou.
Ce dernier a finalement reçu en rendez-vous le 4 février Christophe Ferrari, maire de Pont-de-Claix et président de Grenoble-Alpes Métropole, Raphaël Guerrero, son vice-président et maire de Jarrie, Fabrice Pannekoucke, président de la Région Rhône-Alpes, en visioconférence. Sans oublier des députés de l’Isère dont Élisa Martin, Marie-Noëlle Battistel, Thierry Perez, Cyrielle Chatelain et Alexis Jolly et le sénateur Guillaume Gontard. Objectif recherché par la délégation iséroise ? Obtenir une nationalisation temporaire de Vencorex Pont-de-Claix.
Le Parti socialiste avait par ailleurs déjà demandé au Premier ministre la nationalisation temporaire du site dans un communiqué du 10 janvier 2025, estimant notamment que la fermeture de Vencorex entraînerait des fermetures en cascade. Une situation qui « fragiliserait la souveraineté industrielle », mais aussi « militaire », de la France. Or, depuis, Arkema Jarrie a annoncé un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) fin janvier pour 154 salariés sur les 340 du site.
Pierre Jouvet, député du Parti socialiste, s’est notamment rendu à Vencorex Pont-de-Claix en décembre 2024. © Morgane Poulet – Place Gre’net
Le « fruit d’une mobilisation collective » selon Christophe Ferrari
À l’issue de la réunion à Matignon, Christophe Ferrari a exprimé sa satisfaction dans un communiqué. « Aujourd’hui marque une étape décisive pour l’avenir de Vencorex et d’Arkema et plus largement pour notre industrie chimique. Avec les parlementaires isérois, le président de Région, Fabrice Pannekoucke, le maire de Jarrie, Raphaël Guerrero et moi-même, nous avons porté, ensemble, la voix de notre territoire jusque Matignon pour défendre nos entreprises, nos emplois et notre savoir-faire ».
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