FOCUS – La grève illimitée entamée le 23 octobre 2024 s’achève à Vencorex Pont-de-Claix. La CGT, dernier syndicat à résister, a finalement rejoint la CFE-CGC et la CFDT pour signer un accord avec la direction. Ils ont ainsi obtenu des garanties écrites pour les salariés, notamment une prime supra-légale de 40 000 euros par licencié, quelle que soit son ancienneté. Mais les syndicats ne comptent pas baisser les bras et espèrent toujours améliorer les conditions de reprise de l’usine.
Alors qu’ils étaient en grève illimitée depuis le 23 octobre 2024 pour protester contre la fermeture de Vencorex Pont-de-Claix, les salariés ont finalement accepté un accord avec la direction, par le biais de leurs syndicats. Le mardi 24 décembre 2024, la CGT a ainsi rejoint la CFE-CGC et la CFDT, qui avaient accepté l’accord une semaine plus tôt.
L’usine chimique n’est pour l’instant pas sauvée mais, si la fermeture se confirme, les salariés bénéficieront de garanties financières favorables afin de compenser la perte brutale de leur emploi. Le piquet de grève sera quant à lui démonté dans la semaine.
Des garanties écrites suffisantes
L’accord signé avec la direction permettra aux licenciés d’obtenir 40 000 euros de primes supra-légales, quelle que soit leur ancienneté. Il concerne également les salariés de la mine de sel Chloralp, située à Hauterives (Drôme), que Vencorex exploite.
Qui plus est, les syndicats ont obtenu que les salariés qui mettront en sécurité leurs installations bénéficient d’une prime équivalant à 25 % de leur salaire à partir du 1er février. « Cette revalorisation salariale était importante car elle correspond à un travail qui n’est pas habituel, puisqu’il s’agit de l’arrêt des ateliers. Donc à leur fin définitive », explique Séverine Dejoux, élue CGT. Et la reprise d’un atelier de 50 personnes est conservée. Ces dernières pourront ainsi reprendre le travail.
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