FOCUS – Un rassemblement pour « désarmer Bolloré » s’est tenu sur le campus de Grenoble, mercredi 29 janvier 2025 en fin d’après-midi. Objectif ? Dénoncer le poids du milliardaire français sur nombre de médias accusés de relayer les idées de l’ultra-droite, mais aussi le partenariat entre l’UGA et Blue Solutions, filiale du groupe Bolloré.
« Ensemble, désarmons Bolloré ! » Tel était le mot d’ordre de la manifestation qui a rassemblé environ 200 personnes sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, mercredi 29 janvier 2025 en fin d’après-midi. Une mobilisation lancée par les mouvements Les Soulèvements de la terre, Attac et Organisation autonome Isère (OAI), dans le cadre de « journées d’action » également organisées à Lyon et Marseille.
Les manifestants ont commencé à affluer sur le campus aux alentours de 17 h 30. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Objectif ? Dénoncer « l’empire Bolloré ». Autrement dit, les multiples entreprises sous l’égide du milliardaire français Vincent Bolloré. Un homme d’affaires dont le groupe éponyme est le principal actionnaire de Vivendi, groupe spécialisé dans la production de contenus et le divertissement, et qui évolue dans les domaines de l’énergie, des transports ou de l’industrie. Quant à ses canaux médiatique, entre autres CNews et Europe, ils sont fréquemment accusés par ses détracteurs de promouvoir les idées de l’ultra-droite.
« La main-mise de Bolloré sur les médias »
Amandine1Le prénom a été modifié. , des Soulèvements de la terre de Grenoble, fustige ainsi en marge du rassemblement « la main-mise de Bolloré sur les médias ». « Ça lui permet de placer des pions pour véhiculer des informations biaisées, pour véhiculer les messages qu’ils souhaite et qui font le jeu de l’extrême droite et des riches dans notre pays », explique-t-elle à Place Gre’net.
Des marque-pages anti-Bolloré seront bientôt insérés dans les ouvrages du groupe Hachette, filiale de Vivendi, par les militants dans les prochains jours. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Pas question pour la militante de voir dans les lignes éditoriales de ces médias la seule expression de la pluralité. « La liberté d’expression n’y est absolument pas respectée. Les patrons qui les dirigent imposent aux journalistes de mettre en avant certaines personnalités plutôt que d’autres », affirme Amandine. Qui dénonce en outre la façon dont certaines personnalités de gauche sont traitées sur ces plateaux et empêchées d’exprimer leur point de vue.
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2 réflexions sur « Une manifestation pour appeler à « désarmer Bolloré » réunit 200 personnes sur le campus de Grenoble »
Par des étudiants politisés de l’extrême gauche ! 🙄
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