FOCUS – Véritable serpent de mer, le RER1Réseau express régional de l’aire grenobloise a commencé à se concrétiser avec le lancement, lundi 20 janvier 2025, de l’étude de préfiguration du Serm2Service express régional métropolitain. Il s’agirait d’un RER assorti de services de bus, trams, covoiturage, etc. Outre l’établissement de la feuille de route et de la gouvernance, le principal enjeu de cette étude est de trouver le moyen de réunir entre 1 et 1,5 milliard d’euros pour financer le projet.
« Je suis très heureux de faire la première signature sur les six Serm que compte la Région, sur Grenoble », s’est félicité Frédéric Aguilera, vice-président en charge des Transports de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en introduction du lancement de l’étude de préfiguration du Service express régional métropolitain (Serm) de l’aire grenobloise, lundi 20 janvier 2025. « Nous sommes sur un territoire où l’on arrive à parfaitement dialoguer et où on va pouvoir avancer à court, moyen et long terme. »
De fait, l’événement s’avère suffisamment important pour que la Région Auvergne-Rhône-Alpes et ses partenaires – le Smmag3Syndicat des mobilités de l’aire grenobloise, SNCF Réseau et les collectivités – aient décidé de l’annoncer, ensemble. Ce juste avant leur premier comité de pilotage, au siège de Grenoble Alpes Métropole, le même jour.
Lancement de l’étude de préfiguration du Serm (Service express régional métropolitain) de l’aire grenobloise, projet consistant à mettre en place un RER et des services de transports associés. Au micro, Frédéric Aguilera, vice-président en charge des transports de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, lundi 20 janvier 2025. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
À vrai dire, au moment où Frédéric Aguilera a prononcé ces mots, celui-ci se trouvait toujours dans sa voiture, coincé à 9 h 30 dans les bouchons. La préfète avait, pour sa part, mis son téléphone sur haut-parleur afin que la salle puisse l’entendre et que la réunion puisse démarrer. Une scène illustrant parfaitement, si besoin était, le problème de la saturation routière à l’entrée de Grenoble et le besoin d’alternatives en transports en commun. Soit, précisément, l’enjeu du Serm.
Pollution de l’air, climat, économie… un Serm indispensable au territoire
Le Serm du bassin grenoblois fait partie des six Serms labellisés lors de l’été 2024 – avec Annemasse-Genève, Chambéry, Clermont-Ferrand, Lyon et Saint-Étienne – en Région Auvergne-Rhône Alpes. L’objectif de ces services ? Rendre l’offre de trains beaucoup plus attractive et accessible pour les habitants des territoires périurbains et ruraux.
Ce grâce à l’augmentation du nombre et de la fréquence des trains. Mais aussi via l’amélioration de l’interconnexion avec les services de transports en commun, bus et cars. Sans oublier les aménagements cyclables et le covoiturage.
L’idée générale est d’inciter les habitants éloignés des centres urbains à monter davantage dans le train, en particulier pour les trajets domicile-travail. Et donc à privilégier les mobilités décarbonées, contribuant par la même occasion à améliorer la qualité de l’air.
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3 réflexions sur « Coup d’envoi pour l’étude d’un futur RER de l’aire grenobloise (Serm), malgré le grand flou sur son financement »
Voici un article concernant les Serm en particulier leur financement.
https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/services-express-regionaux-metropolitains-serm#les-financements‑3
Comme indiqué “Au-delà des subventions publiques, la loi permet le recours à l’emprunt, via l’affectation d’une fiscalité locale dédiée et adaptée à chaque territoire.… »
C’est dit, il va falloir lever un impôt local dédié ! Il me semble que dans un précédent article de Place’grenet il avait déjà été évoqué par le Président de la métropole un relèvement du taux métropolitain de la taxe foncière. Comme énoncé dans l’article, le taux du versement mobilité pour les entreprises (qui a récemment remplacé le versement transport) qui est de 2 % pour les communes de la métropole a été porté à 1,7 % pour les autres communes du Grésivaudan dépendant du SMMAG. Ces taux sont probablement des maxima.
Pour mémoire la CFE (contribution foncière des entreprises) a déjà été augmenté de plus de 11 % en 2024.
Autant dire que le SERM grenoblois, on va beaucoup en entendre parler mais on verra pas grand-chose venir rapidement hormis quelques actions ponctuelles sur les gares…. Dans la limite des possibilités financières réduites
Encore une étude de plus !
Ca veut dire : On ne fait rien !
La SNCF avec sa connerie de monopole « met des bâtons dans les roues »
Pour 2050 ?
Au présent, la réalité du Grenoble d’Eric Piolle en cours de recyclage en Laurence Ruffin, c’est que les LFIcolos 🤢 continuent de faire tout ce qu’ils peuvent pour fabriquer des embouteillages massifs et la pollution qui va avec, en accusant les automobilistes.
https://www.ledauphine.com/transport/2025/01/09/grenoble-metropole-la-plus-bouchee-de-france-aux-heures-de-pointe