FLASH INFO – Françoise Gatel, ministre déléguée en charge de la Ruralité, se rend à La Morte en Isère, jeudi 9 janvier 2025. Un déplacement au chevet de la station de l’Alpe du Grand-Serre, dans le cadre de l’aide complémentaire de 40 000 euros déboursée par l’État pour participer au sauvetage de la saison hivernale 2024 – 2025.
La ministre déléguée en charge de la Ruralité, sous l’égide du ministère de l’Écologie, est attendue en Isère jeudi 9 janvier 2025. Anciennement sénatrice d’Ille-et-Vilaine, membre du parti centriste UDI, Françoise Gatel a été nommée ministre déléguée au mois de septembre 2024 par le Premier ministre Michel Barnier. Des fonctions qu’elle a conservées au sein du gouvernement de François Bayrou, constitué deux mois plus tard.
Françoise Gatel doit se rendre sur la commune de La Morte afin « d’assurer le suivi de ses annonces d’octobre concernant l’Alpe du Grand-Serre », expliquent les services de l’État. Les annonces en question ? Une « aide complémentaire de 40 000 euros pour contribuer au plan de financement qui permettait l’ouverture de la station pour cette saison ». Et ceci alors que la station avait été sauvée in extremis de la fermeture juste avant le lancement de la saison hivernale 2024 – 2025. Sans, pour autant, que sa pérennité à court terme ne soit assurée.
« Conformément à ses engagements de suivi au plus proche du dossier, la ministre ira jeudi 9 janvier sur place pour rencontrer les élus et les partenaires et tenir sur place une réunion de travail avec l’ensemble des partenaires sur l’avenir de la station », indique précisément le communiqué ministériel. Parmi les interlocuteurs au programme, outre les élus, Françoise Gatel échangera avec le commissaire de massif Philippe Matheron et la directrice des Domaines skiables de France Anne Marty, mais aussi avec les animateurs du collectif La Morte vivante.
Au mois d’octobre 2024, la communauté de communes de la Matheysine avait rejeté la délibération visant à confier à Sata Group la gestion de l’Alpe du Grand-Serre pour deux ans. Une décision motivée par la situation financière de la station, qui rendait impossible la prise en charge d’une gestion transitoire par l’intercommunalité, laquelle a déjà investi près de 2 500 000 euros depuis 2021. Quelques jours plus tard, un sursis d’un an était finalement décidé, après l’obtention de nouveaux apports financiers.