FOCUS - Alors que le prix de l'électricité a atteint un niveau stratosphérique en cette rentrée, l’inquiétude est grande parmi les professionnels de la montagne. Au point que certaines stations de ski ne savent pas si elles pourront assurer la saison dans des conditions normales... D'autres s'engagent au contraire à ouvrir, quoi qu'il leur en coûte.
Quand le prix du mégawattheure atteint plus de 1 000 euros, contre environ 85 euros il y a un an, les stations de ski, tout comme de nombreuses infrastructures, redoutent légitimement une facture salée à la fin de la saison. Surtout celles qui sont actuellement en train de renégocier leur contrat d’électricité…
C’est le cas, en Isère, des stations de Villard-de-Lans, de L'Alpe d'Huez, des Deux Alpes, du Collet d'Allevard. Une situation qui inquiète les professionnels de la montagne, au point que certains ont tiré la sonnette d’alarme, début septembre. Guillaume Ruel, président de la société des remontées mécaniques de Villard-de-Lans, a ainsi expliqué ne pas pouvoir envisager une ouverture dans ces conditions tarifaires car il serait incapable d'honorer sa facture d'électricité.
Pas de répercussion sur le prix des forfaits… en dehors de l’inflation
Comment faire face à cette hausse brutale du coût de électricité ? Un vrai casse-tête pour les gérants de station de ski, puisque l’enjeu majeur est de ne pas répercuter cette hausse sur le prix des forfaits, au-delà de celle liée à l’inflation déjà prévue à la fin de la saison précédente.
Une position adoptée début septembre par Laurent Reynaud, président de l’association des Domaines skiables de France. "Il faudrait augmenter de 10 à 20 % les tarifs. Les clients ne peuvent pas tout absorber, alors qu'ils sont déjà impactés par l'inflation", expliquait-il sur le site TourMaG dédié au tourisme.
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