FLASH INFO – Conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes, élue d’opposition à Grenoble et candidate à l’élection législative partielle sur la première circonscription de l’Isère, Nathalie Béranger livre le récit de son entrevue avec Bruno Retailleau. Elle avait en effet sollicité cet entretien avec le ministre de l’Intérieur en se disant « soucieuse des problèmes d’insécurité » sur le territoire grenoblois.
L’élue d’opposition grenobloise Nathalie Béranger, candidate pour Les Républicains à l’élection législative partielle sur la première circonscription de l’Isère, annonce avoir été reçue par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau le jeudi 2 janvier 2025. Celle qui est également conseillère régionale de la Région Auvergne-Rhône-Alpes explique avoir sollicité un entretien avec le ministre, dans la mesure où elle est « soucieuse des problèmes d’insécurité [sur ce] territoire et particulièrement à Grenoble ».
Une entrevue dont Nathalie Béranger livre un récit très personnel. « C’est avec un peu d’émotion que j’ai franchi les grilles du ministère de l’Intérieur pour décliner mon identité et expliquer que j”[avais] rendez-vous avec le ministre », décrit-elle. Ce avant de préciser avoir préféré, une fois dans le salon jouxtant le bureau ministériel, « rester debout pour patienter » plutôt que de prendre place dans « le grand canapé qui [lui] tendait les bras », tout en gardant « les yeux rivés sur la pendule au-dessus de la cheminée ».
Selon le résumé qu’en livre la candidate, son échange avec Bruno Retailleau a concerné avant tout des généralités sans entrer dans les détails de (possibles) spécificités grenobloises. « En matière de sécurité, la réponse ne peut pas être une réponse de communication, ni une réponse ponctuelle mais doit être globale et de très grande fermeté », indique ainsi Nathalie Béranger. Qui dit partager l’opinion du ministre concernant la lutte contre le narcotrafic, laquelle devrait être « au même niveau que la lutte contre le terrorisme », avec notamment un parquet national dédié.
Quid de la délinquance du quotidien ? « L’urgence est à la déconcentration pour agir au plus proche des réalités de terrain », juge Nathalie Béranger, en faisant valoir qu’un « plan départemental » associant préfectures, polices départementales et gendarmeries doit voir le jour avant la fin janvier 2025. « L’important est d’avoir une coopération de toute la chaîne de sécurité, avec chaque acteur qui assume ses responsabilités », ajoute la candidate, en visant (peut-être) le maire de Grenoble Éric Piolle, fréquemment accusé de se défausser sur l’État.
Une réflexion sur « Nathalie Béranger, candidate LR à la législative partielle en Isère, a échangé avec le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau »
« Selon le résumé qu’en livre la candidate, son échange avec Bruno Retailleau a concerné avant tout des généralités sans entrer dans les détails de (possibles) spécificités grenobloises. »
Alors, c’était juste pour faire la photo avec le ministre de l’intérieur ? En pensant à un coup de pouce électoral ?