FLASH INFO – L’association Projet animaux zoopolis (Paz) fait campagne pour faire interdire les pièges à colle, extrêmement cruels et non sélectifs, notamment vendus dans le magasin Gamm Vert de Bourgoin-Jallieu. Elle a lancé une pétition qui a déjà recueilli plus de 21 000 signatures à midi le 30 novembre 2024.
« Coralie, une cliente de [Gamm Vert Bourgoin-Jallieu], choquée par le fait que des pièges à colle soient toujours en vente, nous a contactés pour agir », explique l’association Projet animaux zoopolis (Paz). Elle a ainsi lancé une pétition. Son objectif ? Réussir à alerter l’opinion publique sur les pièges à colle pour ensuite les faire interdire.
Paz explique avoir déjà réussi à stopper leur vente dans les magasins Bricorama ainsi qu’à L’Entrepôt du bricolage, à la suite d’une campagne de sensibilisation. Et ce, dès l’écoulement des stocks de ces enseignes, prévue fin 2024. S’il s’agit d’une victoire pour l’association, il s’agirait aussi pour elle de réussir à faire en sorte que le gouvernement légifère pour interdire « la fabrication et la commercialisation de ces pièges extrêmement cruels pour les animaux ». Elle rappelle d’ailleurs que de nombreux Etats ont déjà pris la décision de les interdire. Notamment l’Irlande, l’Ecosse et la Nouvelle-Zélande.
Des pièges extrêmement cruels et non sélectifs
L’association explique que les animaux piégés dans la colle agonisent pendant des heures, « voire des jours englués sur la plaque ». « Certains se déchirent la peau, rongent leurs propres membres ou se brisent les os en essayant de se décoller », ajoute-t-elle. D’autant plus que leurs yeux et muqueuses peuvent se prendre dans la colle, « entraînant une mort lente par étouffement. »
« Les pièges à colle sont d’une cruauté extrême pour les animaux piégés qui meurent de faim, de soif ou d’épuisement dans leurs propres excréments après de longues heures d’agonie », se révolte ainsi Amandine Sanvisens, co-fondatrice de l’association.
Qui plus est, ces pièges ne sont pas sélectifs. De nombreux petits mammifères et oiseaux se font engluer, alors que ces systèmes sont initialement posés pour tuer des rongeurs. Certaines espèces protégées ne sont ainsi pas épargnées, notamment les hérissons et les rouges-gorges.