REPORTAGE – Le bilan de la nouvelle « police de quartier » et « l’avenir de la MJC-Théâtre Prémol » étaient au menu de la soirée-débat organisée par l’union de quartier Village olympique Vigny Musset (VO-VM), jeudi 21 novembre 2024. Deux sujets majeurs pour la vie du secteur (et bien au-delà) qui ont suscité de multiples interrogations et parfois de vives réactions chez les habitants. Présentes à la tribune, les trois adjointes en charge de ces dossiers ont tenté d’apporter leur éclairage, sans toujours parvenir à convaincre.
La salle de l’Espace partagé Vigny Musset, au sein de la maison des habitants Prémol, était comble, jeudi 21 novembre. Pas étonnant, au vu des deux sujets programmés pour cette soirée : « l’avenir de la MJC théâtre Prémol » et « la police de quartier », sorte de police de proximité qu’expérimente Grenoble depuis juin 2024.
Deux sujets d’importance pour les habitants que l’union de quartier Village olympique Vigny Musset avait retenus pour un débat avec les élues en charge de ces dossiers. À savoir Chloé Pantel, adjointe du secteur 6 et à politique de la Ville, Lucille Lheureux, adjointe aux Cultures, et Maud Tavel, adjointe à la Tranquillité publique. Etaient également invités Éric Amiel, référent « formation » de la police municipale de Grenoble, et Émelyne Royer, policière municipale et référente de la police de quartier.
Côté public, parmi la soixantaine de personnes présentes, figuraient de nombreux habitants des quartiers Vigny Musset et Village olympique, un certain nombre de riverains de la Villeneuve et quelques élus de l’opposition.
La fin de la MJC-théâtre Prémol pour « mieux utiliser l’argent public »
Premier constat concernant la MJC-Théâtre Prémol : les différentes prises de parole des habitants allaient toutes dans le même sens. Leur message ? La séparation de la MJC et de son théâtre Prémol ne passe toujours pas. Pas plus que la décision de la Ville de confier le théâtre à l’association des Arts du récit, ni le non-renouvellement de la convention avec la MJC Prémol, ce qui signe la mort de la structure Jeunesse en 2025.
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