FOCUS – La Ville de Grenoble invitait, mardi 20 août 2024, à une visite de la cour de l’école Jean-Racine, avenue Teisseire, où se déroulent des travaux de végétalisation et d’adaptation à tous les usages et les activités. Un chantier qui s’inscrit dans la stratégie générale de la municipalité concernant les cours d’école, avec des travaux réalisés chaque été dans différents établissements, notamment pour anticiper les conséquences du réchauffement climatique.
Des cours d’école “débitumisées”, végétalisées et adaptées à tous les usages… Si la stratégie de la Ville de Grenoble n’est pas nouvelle dans ce domaine, le projet porte pour sa part un nouveau nom, celui de « Coqueli’cours ». Mardi 20 août, la municipalité avait donné rendez-vous au sein de la cour de l’école Jean-Racine, avenue Teisseire, pour découvrir le chantier en cours de réalisation, et évoquer les deux autres écoles concernées par les travaux estivaux, à savoir Léon-Jouhaux et Menon (voir encadré).

Les travaux sont d’importance au sein de la cour d’école Jean-Racine de Grenoble. © Florent Mathieu – Place Gre’net
« Depuis 2020, la Ville de Grenoble transforme ses cours d’école avec deux objectifs : l’adaptation au changement climatique [via] la végétalisation [et] la déminéralisation, mais aussi la transformation des espaces pour les adapter aux besoins des enfants et des enseignants », a expliqué en préambule Gilles Namur, adjoint (entre autres) aux Espaces publics et à la Biodiversité. Après les écoles Clemenceau, Christophe-Turc, Joseph-Vallier et Diderot, trois nouveaux sites sont donc remis à neuf durant l’été 2024.
Des cours d’école entièrement réaménagées
Côté Jean-Racine, et sans mauvais jeu de mot, c’est le thème de la forêt qui a été retenu pour repenser la (grande) cour d’école. Au programme, des espaces figurant des clairières, des « îles végétales » destinées à accueillir de nouveaux arbres, des chemins de copeaux, et même un trou où les enfants pourront creuser comme des archéologues en herbe. Plusieurs buttes leur permettront également de grimper de différentes manières, et la plus élevée propose en plus un toboggan pour redescendre. De quoi donner libre “cour” à leur imagination.
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Une réflexion sur « Racine, Jouhaux et Menon : les nouvelles écoles dont la Ville de Grenoble végétalise et “débitumise” les cours »
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