FOCUS - À l'occasion de la Semaine de l'éducation, les élus de Grenoble Christine Garnier et Gilles Namur ont visité, ce lundi 9 mai 2022, la cour récemment repensée de l'école Clémenceau, en compagnie de Moïna Fauchier-Delavigne, auteure et journaliste spécialisée dans les questions d'éducation. L'occasion de faire le point sur ce projet de cour "débitumée et dégenrée" qui a, depuis, connu certaines adaptations.

Deux ans après le lancement du projet de cour d'école "débitumée et dégenrée", où en est-on à l'école Clémenceau de Grenoble? À l'occasion de la Semaine de l'éducation, l'adjointe aux Écoles Christine Garnier et l'adjoint à la Nature en ville Gilles Namur ont visité la fameuse cour de récréation destinée à être "végétalisée et dégenrée", en compagnie de la journaliste spécialisée Moïna Fauchier-Delavigne (voir encadré), présente à Grenoble pour une conférence sur l'éducation.

Moïna Fauchier-Delavigne, aux côtés de Christine Garnier et de Gilles Namur. © Florent Mathieu - Place Gre'net

Premier constat: certaines ambitions ont (légèrement) été revues à la baisse. Ainsi, la superficie de la cour demeure-t-elle à 30 % minérale, l'accent ayant été mis avant tout sur l'imperméabilisation.

La raison? Une adaptation plus réaliste au budget alloué, soit 200 000 euros de la Ville (plus 184 000 euros de l'Agence de l'eau). Mais aussi une prise en compte des usages de l'équipe enseignante, pas forcément compatibles avec toutes les intentions.

Un projet qui a dû prendre en compte les usages

Tout est parti d'une concertation, explique Virginie Chirez, directrice de la mission Aménagement des espaces publics de la Ville de Grenoble. "Les enfants ont expliqué comment ils vivaient leur cour, comment ils jouaient et d'où venaient les tensions". Difficile, par exemple, de trouver des temps calmes quand les usages actifs occupaient l'ensemble de la cour. Ce qui reléguait les enfants plus “tranquilles” sur les bords des fenêtres.