EN BREF – À l’approche de la rentrée universitaire, la commune de Pont-de-Claix en Isère met un nouveau coup de projecteur sur son complément minimum garanti (CMG). Plusieurs dizaines de jeunes pouvant y prétendre ne l’ont pas encore demandé alors qu’il s’agit d’un montant entre 65 à 70 euros par mois versé par la Ville aux étudiants boursiers.
« Vous pouvez le faire, et nous sommes là pour vous aider. » Tel est le message que la commune de Pont-de-Claix adresse aux jeunes boursiers de sa commune qui hésiteraient, pour des questions financières, à se lancer dans des études supérieures. Pour ce faire, la Ville consacrera, pour la troisième année consécutive, un budget spécifique au « complément minimum garanti ». Un budget qui s’élevait à 50 000 euros pour l’année universitaire 2023 – 2024.
La vocation de ce dispositif ? Permettre aux jeunes boursiers de bénéficier d’un apport financier mensuel pour faire face à la vie chère. Ce alors que Pont-de-Claix souffre d’un déficit d’étudiants, en raison des revenus peu élevés de ses habitants.
Seuls 26 % des Pontois de 18 à 29 ans étaient ainsi inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en 2017, d’après l’Insee. Un chiffre à la fois en-dessous des moyennes métropolitaine et nationale.
À travers ce dispositif, la Ville espère « agir sur les déterminismes sociaux » et encourager les jeunes Pontois à poursuivre des études pour décrocher des diplômes. « La meilleure protection contre le chômage », estiment les élus en charge du CMG.
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