FLASH INFO – La lutte contre le réchauffement climatique s’impose désormais comme premier poste d’investissement de la Métropole de Grenoble. C’est ce qui est ressorti du « budget climat », présenté lors du conseil métropolitain du 31 mai 2024. Une nouvelle façon de réaliser son compte administratif mis en place en 2023, « en initiant une démarche de classification de ses dépenses au regard de critères climatiques ».
L’intérêt d’un « budget climat » ? « Ce travail permet de s’interroger sur les pratiques et de chercher l’amélioration de manière continue dans la définition des politiques publiques », explique la Métropole de Grenoble. Ce non sans revendiquer avoir « maintenu le cap […] malgré une situation financière peu favorable pour les collectivités en 2023″, à savoir de l’inflation et une hausse des taux de la Banque centrale européenne (BCE). Ainsi, « la lutte contre le changement climatique représente 36 % des dépenses, ce qui en fait le premier poste d’investissement de la Métropole », ajoute-t-elle.
La lutte contre le réchauffement climatique figure comme le premier poste d’investissement de la Métropole de Grenoble (à hauteur de 36 %), dans le cadre de son compte administratif réalisé sous forme de « budget climat ». © Métropole de Grenoble
La Métropole indique encore, d’un point de vue très technique, que pour le compte administratif 2023, « le périmètre de classification s’est élargi ». Dans quelle proportion ? « 87 % des dépenses d’investissement ont été classifiées contre 65 % pour le CA 2022. La classification a également été élargie aux dépenses de fonctionnement. Pour le CA 2024, l’objectif sera d’inclure les budgets annexes », note l’intercommunalité.
« Ce CA est surtout l’occasion pour nous de poursuivre la démarche de “budget climat” initiée l’an dernier », explique Raphaël Guerrero, vice-président en charge des Finances et l’Évaluation des politiques publiques. « Avec une vision quasiment complète de nos investissements et de notre fonctionnement, nous allons pouvoir poursuivre notre action en faveur d’une meilleure classification de nos dépenses, en impulsant une démarche collective, politique publique par politique publique. C’est un chantier majeur pour les élus métropolitains », souligne-t-il.
3 réflexions sur « La lutte contre le réchauffement climatique, premier poste d’investissement de la Métropole de Grenoble »
Grâce au génialissime adjoint à la fraîcheur Gilles Namur, il y a eu un gros investissement pour abattre les arbres de la rue Aymon de Chissé.
https://www.placegrenet.fr/2023/12/26/arbres-abattus-rue-aimon-de-chisse-vivre-a-grenoble-envisage-dattaquer-lautorisation-prefectorale/620941
Bonjour,
L’article pourrait-il être complété par la liste des principales mesures prévues pour lutter contre le réchauffement climatique, pour ainsi illustrer un peu le propos ?
Merci.
Bonjour, merci pour votre commentaire. La Métropole communique régulièrement sur les politiques menées en lien avec le réchauffement climatique, et notre média s’en fait naturellement l’écho. L’intercommunalité revendique une prise en compte de cette dimension dans la plupart (sinon la totalité) de ses politiques, qu’il s’agisse de logement, de mobilités, d’alimentation, de traitement des déchets, etc. Une liste des principales mesures serait par nature subjective et arbitraire. Je vous invite à vous tourner vers nos articles, mais vous suggère également le site même de la Métro qui expose (de façon institutionnelle bien entendu) ses engagements et leurs modalités de mise en application, via la page suivante : https://www.grenoblealpesmetropole.fr/49-agir-pour-le-climat-et-l-environnement.htm. En vous remerciant.