FLASH INFO – Le recours en référé-liberté déposé par l’association Vivre à Grenoble pour tenter d’empêcher l’abattage des arbres rue Aimon-de-Chissé à Grenoble s’est conclu par un rejet devant le tribunal administratif de Grenoble. La décision a été rendue le mercredi 20 décembre 2023 et les arbres ont été coupés (comme prévu) les jeudi 21 et vendredi 22.
Le tribunal n’a pas retenu les arguments de Vivre à Grenoble, notamment celui d’une atteinte aux libertés, au nom du « droit de chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ». Le juge estime ainsi que la plantation de nouveaux arbres compense la « dégradation du cadre de vie » liée aux abattages, « quand bien même les arbres nouvellement plantés, étant jeunes, n’apporteront pas durant plusieurs années le même ombrage que ceux devant être abattus ».
Pour l’association, le juge « confond “plusieurs” et “très nombreuses” années ». « Nous lui avions rappelé à l’audience les propos de Gilles Namur, le mal nommé adjoint à la fraîcheur et aux espaces publics de la Ville de Grenoble », fustige Vivre à Grenoble. Des propos, rapportés notamment par Place Gre’net, où l’élu évoquait un niveau de pousse satisfaisant d’ici une vingtaine d’années. « Il faudra donc attendre 20, voire 30 ans pour recouvrer l’ombre actuelle », note l’association.
Les arbres promis à la coupe rue Aimon-de-Chissé à Grenoble ont été abattus comme prévu les 21 et 22 décembre 2023. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Le tribunal administratif n’a pas non plus retenu les possibles irrégularités pointées du doigt. Ainsi, l’absence d’étude « établissant l’existence d’un risque phytosanitaire ou d’un risque pour la sécurité des personnes » dans le dossier de déclaration présenté à la préfecture « ne permet pas de regarder l’opération de travaux, en l’absence d’opposition de l’autorité préfectorale, comme manifestement illégale », estime-t-il. Quand bien même cette absence serait « de nature à mettre en cause la légalité de la décision de non-opposition du préfet »…
Une position quelque peu paradoxale que Vivre à Grenoble estime « surprenante ». L’association annonce ainsi étudier la possibilité « de démontrer par voie de recours que l’autorisation préfectorale1délivrée tacitement, en l’absence d’opposition, le 18 novembre 2023., indispensable pour ces abattages […] n’est pas régulière ».
Ce non sans considérer, une nouvelle fois, que l’abattage des arbres était « absurde et inutile » car compatible avec les aménagements de la Place aux enfants prévus dans la rue. « La Métropole et la Ville de Grenoble ont préféré la “politique de la table rase” immédiate et du déficit de “fraîcheur” pendant de longues années », conclut-elle.
15 réflexions sur « Arbres abattus rue Aimon-de-Chissé : Vivre à Grenoble envisage d’attaquer l’autorisation préfectorale »
Dis donc piolle, oubli pas les arbres du cours Gambetta, ceux qui bordent le bd jean pain et du parc mistral derrière la mairie. Si ils restent debout ça va faire désordre, piolle tu ne supporteras pas de les voir ces arbres te faire de l’ombre tu es un écolo béton
L’Union de Quartier de l’île verte et leurs amis élus ont-ils envoyé un faire part pour l’heureux événements ? 😏
La coupe de ces beaux arbre m’a choqué.
La municipalité de piole abat les arbres car elle ne veux pas les entretenir. Des arbres de ces gabarits il faut les élaguer, les entretenir, s’en occuper…
Et la politique de la ville de Grenoble, depuis le début c’est : Moins j’en fait – mieux je me porte.
Vous n’avez qu’à voir l’état de la ville ! Saletés, tags, non entretien des voiries et trottoirs, non ramassage des feuilles (qui bouchent les réseaux d’eaux et qui rendent les trottoirs glissants et dangereux) des rats partout (jai même vu un rat mort place Grenette hier), pollution +++ grâce à un remaniement de circulation des rues aberrant ..
Et il y a encore tellement de sujets déprimants et honteux liés à cette municipalite de piole…Allez je m’arrête là.
C’est justement les elagages et les etetages qui ont dégradé ces arbres. Cela se voit sur les photos. Les peupliers supportent très mal les coupes drastiques à l’instar des cerisiers, catalpas. Paulownias…c’est l’absence « d’entretien » qui rend les arbres sécurisants.
Au vu des diamètres de sections, cette pratique remonte à pas mal d’années. Quant à l’ombre, un peuplier d’Italie de par son port n’en génère pas beaucoup..
Un diagnostic préalable devrait confirmer l’abattage.
Tout à fait, il y avait un constat similaire sur les vieux marronniers de la place Victor Hugo.
Mais la réalité n’a que peu d’importance pour les préjugés politiciens…
Honte à toi Piolle, pseudo-ecolo, tu devras répondre de tes décisions débiles, car la trace que tu auras laissé à Grenoble va puer encore longtemps…
Quelle horreur, abattre des arbres sans raison valable en 2023. Ça me dégoute
Je suis révoltée par autant de comportements incompréhensibles de la part de gens qui se disent écologistes. Depuis des années nous assistons impuissants et désemparés à ce carnage sur la ville de Grenoble. J’espère qu’il répondront un jour de leurs méfaits et qui plus est, de l’absence absolue de considération de l’avis des grenoblois, ceci sans parler des dettes de la ville.Ecoeurement total
Je suis outré par l’attitude des pouvoirs publics, rien ni personne ne peut arrêter leur hargne à tout foudre en l’air
Grenoble capitale verte européenne…
Bonjour,
Il y a peut-être une petite ambiguïté à la lecture de l’article sur le paragraphe concernant le raisonnement du tribunal administratif. En effet deux absences sont rapportées : une première absence concernant l’étude de risques, et une deuxième absence concernant l’opposition de l’autorité préfectorale. Dans la dernière phrase, il faut bien comprendre que l’absence à laquelle il est fait allusion est bien l’absence de l’étude de risques. Ça paraît peut-être évident mais comme on dit ça va mieux en le disant.
Des ecolos qui coupent des arbres,en ville????
Et qui construisent de toutes parts???
Et on met des ZFE????
Ok!!!!!
Ben,je dois être attardé !!!????!
Scandaleux, ça me retourne le ventre. Mais quand cesseront ces bêtises !
On sait très bien que les jeunes arbres n auront pas la même résistance face à la secheresse. Planter de nouveaux et jeunes arbres, oui, mais pas touche aux anciens !
Depuis quelques annees, il semble que les écolos-bobos de Grenoble détestent les arbres. Pourquoi ?
C’est affreux de tristesse, de bêtise, d’absurdité. On reste médusé et sans voix.
L’écologie est en deuil à Grenoble. La honte porte un nom. Celui de Gilles Namur, l’adjoint au maire qui s’est obstiné envers et contre tout et tous pour que ces beaux arbres en bonne santé soient abattus. Et pourquoi Eric Piolle ne l’a t‑il pas empêché de bousiller ce patrimoine arboré ?
Parce que Piolle n’est pas un vrai écolo. C’est un politicien à grands projets.
Quel gâchis encore et toujours.
Hypocrisie…
Des arbres en bonne santé, remplacés par des arbustes alors que cherche à rendre les cours de récré plus tenables en été…pauvres enfants. À la prochaine canicule !