FOCUS – L’artiste catalan Joan Miró est à l’honneur au musée de Grenoble du 20 avril au 21 juillet 2024 avec une grande exposition temporaire baptisée Miró, un brasier de signes. Une exposition exceptionnelle où le public pourra venir admirer plus de 130 œuvres prêtées pour partie par le Centre Pompidou. Parmi elles, certaines ont rarement eu l’occasion de quitter Beaubourg, à l’instar du célèbre triptyque Bleu I – Bleu II – Bleu III créé par le célèbre peintre en 1961.
La grande exposition temporaire « Miró, un brasier de signes », qui ouvre ses salles au public du samedi 20 avril au 21 juillet au musée de Grenoble, est sans conteste l’événement culturel grenoblois majeur de ce printemps 2024. Plus de 130 œuvres du peintre catalan iconoclaste Joan Miró, prêtées par le Centre Pompidou et complétées par d’autres du musée de Grenoble et de la Fondation Miró de Barcelone, s’offrent ainsi aux regards des visiteurs.
Parmi eux, figure l’emblématique triptyque Bleu I- Bleu II- Bleu III réalisé en 1961 qui marque un moment fort de l’exposition. Incarnant trois temps d’une même œuvre, ces trois tableaux « soulignent l’accomplissement de toute la recherche plastique et poétique de Miró. C’est une sorte d’accomplissement de ce qu’il a toujours voulu faire », souligne le musée.
Au centre, Sophie Bernard, conservatrice en cheffe des collections d’art moderne et contemporain du musée de Grenoble, accompagnée d’Aurélie Verdier, conservatrice en cheffe du Centre Pompidou. © Joël Kermabon – Place Gre’net
« Cette exposition Miró est en effet un événement. C’est une chance pour nous d’accueillir la collection du Musée national d’art Moderne [le Centre Pompidou, ndlr] en majesté au musée pour la première fois », s’est enflammée Sophie Bernard, conservatrice en cheffe des collections d’art moderne et contemporain du Musée de Grenoble.
Cette dernière, accompagnée de la conservatrice en cheffe du Centre Pompidou, Aurélie Verdier, menait une visite guidée de l’exposition vendredi 19 avril 2024, suivie par de très nombreux journalistes, événement de portée nationale, voire internationale oblige.
« Cette idée du brasier de signes, c’est l’incandescence de Miró »
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