FOCUS – Lucille Lheureux, adjointe aux Cultures de la Ville de Grenoble, a présenté la politique culturelle 2024 – 2026 de la municipalité, fin 2023. L’occasion pour l’élue d’affirmer la volonté de la Ville de garantir la liberté de création des artistes… tout en l’articulant avec ses « priorités » ou ses « orientations ». Des déclarations qui prennent un sens particulier avec la récente polémique liée à l’ajout par la municipalité d’un bandeau litigieux au bas de l’affiche de la pièce de théâtre Les Copains d’en bas.
« Si, aujourd’hui, il y a bien une chose que l’on peut reconnaître à l’équipe politique en place, c’est absolument d’accorder un soutien inconditionnel à la liberté des artistes ! », a assuré le 12 décembre Lucille Lheureux, adjointe aux Cultures de la Ville de Grenoble, lors de la présentation des orientations et des priorités de la politique culturelle 2024 – 2026.
Alors que la Ville était fréquemment accusée par son opposition de vouloir peser sur les choix de création ou de programmation des artistes et des équipements grenoblois, Lucille Lheureux s’inscrivait donc en faux. Des déclarations survenues peu avant la polémique devenue nationale autour de la pièce Les Copains d’en bas.
Comme la pièce, dont la représentation a finalement été annulée, a fait scandale pour son sous-titre « Comment vivre au quotidien à proximité d’un point de deal ? » ajouté par la Ville de Grenoble, le groupe d’opposants Société civile et son chef de file Alain Carignon ont encore accusé la Ville d’atteinte à la création culturelle.
Des critiques contre la Région, le Département et le Métropole
Une chose est certaine, Lucille Lheureux a beaucoup plus parlé de politique que de culture lors de la présentation de la politique culturelle de la Ville. Anormal ? Pas forcément, puisque l’adjointe est dans son rôle d’élue et qu’il appartient aux salles de spectacles ou d’exposition de délivrer elles-mêmes le détail de leurs choix artistiques. Reste des piques adressées à la Région, au Département ou même à la Métropole, plus éloignées de préoccupations culturelles.
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Une réflexion sur « La politique culturelle de Grenoble 2024 – 2026 entre « liberté des artistes » et « priorités politiques » de la municipalité »
Quel est le but de ces propos incompréhensibles, ridicules et ampoulés ? Faire oublier qu’à Grenoble la culture est totalement sinistrée parce que « la politique culturelle vise à libérer les imaginaires des visions patriarcales, capitaliste. » ?
https://www.petit-bulletin.fr/grenoble/article-72132-Lucille+Lheureux+presente+son+projet+de+politique+culturelle+2022 – 2026.html