FOCUS – La Ville de Sassenage a signé une conven­tion avec la mutuelle Just pour la mise en place d’une mutuelle com­mu­nale, afin de per­mettre à ses habi­tants d’a­voir accès à des rem­bour­se­ments pos­si­ble­ment plus éten­dus et moins coû­teux. Une réunion d’in­for­ma­tion se tien­dra le 25 avril à 18 heures à l’hô­tel de ville, avant le début des per­ma­nences de la mutuelle prévu le 17 mai.

Après la Ville de Fontaine en sep­tembre 2023, c’est au tour de la Ville de Sassenage de mettre en place une mutuelle com­mu­nale avec Just, à l’in­ten­tion de ses habi­tants mais aussi des per­sonnes qui tra­vaillent sur son territoire.

Les deux (nou­veaux) par­te­naires ont pro­cédé à la signa­ture de la conven­tion mardi 16 avril 2024, en pré­sence du maire de Sassenage Michel Vendra, de l’ad­jointe à la Cohésion sociale Nathalie Levrat, de l’ad­joint à la Santé M’Hamed Benharouga, et du chargé de déve­lop­pe­ment de Just Antoine Aufragne.

Michel Vendra, maire de Sassenage, et Antoine Aufragne, chargé de déve­lop­pe­ment chez la mutuelle Just. © Florent Mathieu – Place Gre’net

Fondée en 1927, Just est spé­cia­li­sée dans la mutuelle com­mu­nale et reven­dique son atta­che­ment à l’é­co­no­mie sociale et soli­daire (ESS), insiste Antoine Aufragne. Si Toulouse est la plus grande com­mune parmi ses mille par­te­naires, Just est aussi pré­sente à Bourgoin-Jallieu, Annecy ou Chambéry.

Elle n’est tou­te­fois pas la seule dans ce domaine. Ainsi, les com­munes du Fontanil-Cornillon ou de Noyarey ont opté pour Mutualp. Reste à savoir vers laquelle pen­chera le cœur de Grenoble, qui a annoncé une (pos­sible) mutuelle com­mu­nale pour 2025.

Une mutuelle com­mu­nale, pos­sible source d’é­co­no­mies importantes

Si la mutuelle com­mu­nale n’a aucun carac­tère obli­ga­toire, elle peut repré­sen­ter une source d’é­co­no­mies non négli­geables pour cer­tains ménages. En moyenne, signer chez Just revient ainsi à bais­ser ses frais de mutuelle de 500 euros par an. Autre avan­tage, et non des moindres : Just n’im­pose pas de limite d’âge et n’im­porte pas de ques­tion­naire de santé. « Une per­sonne de 60 ans en pleine santé et une per­sonne de 60 ans mal­heu­reu­se­ment avec deux can­cers paye­ront la même coti­sa­tion », assure Antoine Aufragne.