FLASH INFO – Plusieurs centaines de personnes ont participé à une free-party1rave illégale et non déclarée, du vendredi 29 mars au lundi 1er avril 2024, à Chichilianne, au pied du Mont-Aiguille. Selon la préfecture de l’Isère, les propriétaires des deux terrains ont déposé plainte et le matériel de sonorisation a été saisi à l’issue de la fête.
Les derniers teufeurs ont quitté, lundi 1er avril 2024, le site de la free-party organisée durant le week-end de Pâques, au pied du Mont-Aiguille, entre le Vercors et le plateau du Trièves. « Un rassemblement non déclaré de type rave-party s’est installé dans la soirée de vendredi à samedi à Chichilianne », explique la préfecture de l’Isère dans un communiqué diffusé lundi après-midi.
Le préfet a pris un arrêté d’interdiction samedi 30 mars, évoquant un « évènement non déclaré, opéré sur un terrain privé pour lequel aucune autorisation n‘avait été donnée et alors que les conditions météos exposaient les participants ».
La free-party (rave-party non déclarée et sur donation) s’est déroulée durant le week-end de Pâques à Chichilianne, dans le Trièves, au pied du Mont-Aiguille. © Google Maps
Déployés sur les axes routiers menant au site, les gendarmes ont effectué des contrôles tout au long du week-end, à l’entrée et à la sortie de la free-party. Durant ces trois jours, 335 personnes et 243 véhicules ont été contrôlés, d’après la préfecture, précisant que les forces de l’ordre ont « relevé un total de 30 infractions, dont un outrage à agent ».
Le matériel saisi et quelques incidents entre teufeurs et agriculteurs
« Quatre personnes ont dû être évacuées au CHU, mobilisant les services de secours et de la Protection civile », ajoute-t-elle. Les propriétaires des deux terrains – dont le maire de Chichilianne – ont déposé plainte auprès de la gendarmerie. La préfecture indique également que le matériel de sonorisation a été saisi à l’issue de la rave, tandis que « l’organisateur a été identifié ».
Sur les réseaux sociaux, des témoignages rapportent par ailleurs quelques incidents entre des teufeurs et des agriculteurs mécontents qui tentaient de rejoindre le site en convoi. Un participant a ainsi posté une photo et une vidéo de sa voiture violemment percutée et détruite par un tracteur. Assurant « comprendre la colère » des agriculteurs, il a toutefois déploré avoir été pris à partie alors qu’il se reposait en contrebas du site.