FLASH INFO – Une free-party (rave non décla­rée) s’est ins­tal­lée dans la nuit du ven­dredi 26 au samedi 27 mai 2023 à Roybon (Isère), dans un champ situé sur l’an­cienne Zad. Plus de 450 ama­teurs de techno étaient déjà pré­sents, samedi midi, sur le site. La pré­fec­ture a activé une cel­lule de crise, mise en place jus­qu’à la fin de la rave, qui devait durer jus­qu’au lundi de Pentecôte.

[Article publié le 27 mai 2023 à 16 h 17 et régu­liè­re­ment mis à jour jus­qu’au lundi 29 mai à 19 heures] Une free-party de plus à Roybon. Le sec­teur de l’an­cienne Zad, éva­cuée à l’au­tomne 2020, a en effet déjà accueilli plu­sieurs raves au cours des der­nières années. « Un ras­sem­ble­ment non déclaré de type rave party de 450 per­sonnes s’est ins­tallé cette nuit vers 2 heures du matin à Roybon sur un ter­rain privé », indi­quait ainsi la pré­fec­ture de l’Isère, ce samedi 27 mai 2023, dans un communiqué.

La rave s’est ins­tal­lée sur un ter­rain situé route de la Verne, sur la com­mune de Roybon, dans le sec­teur de l’an­cienne Zad. © Google Maps (cap­ture d’écran)

Le chiffre, annoncé par les auto­ri­tés samedi midi, est rapi­de­ment devenu obso­lète. De nom­breux raveurs – ou teu­feurs -, issus de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes et même au-delà, étaient en effet atten­dus à cette fête. Les basses de la techno devaient ainsi réson­ner durant tout le week-end de la Pentecôte, jus­qu’au lundi 29 mai.

Secouristes, sapeurs-pom­piers et gen­darmes sur place

« Le pré­fet a activé une cel­lule de crise sur place, pilo­tée par le sous-pré­fet de Vienne, asso­ciant le Sdis (Service dépar­te­men­tal d’in­cen­die et de secours) et la gen­dar­me­rie, et ce jusqu’à la fin de la rave party qui pour­rait durer jusqu’à lundi », confir­mait d’ailleurs la pré­fec­ture. « Six secou­ristes sont sur le site ; dix sapeurs-pom­piers et trente gen­darmes sont mobi­li­sés », ajoutait-elle.

Des gen­darmes de l’Isère et du dépar­te­ment limi­trophe de la Drôme ont ainsi été dépê­chés sur les lieux. Ils « contrôlent acti­ve­ment les axes rou­tiers alen­tours, notam­ment en entrée et en sor­tie de site », indi­quait samedi la préfecture.

Au matin du dimanche 28 mai, les ser­vices de l’État recen­saient encore 1 500 per­sonnes pré­sentes sur le site. Un chiffre ramené à 1 200 en fin d’a­près-midi. Le pro­prié­taire du champ concerné, « dont la récolte a été dévas­tée », a quant à lui porté plainte dès le samedi 27 mai, indique la préfecture.

Le ras­sem­ble­ment a pris fin lundi 29 mai au soir, « avec le démon­tage des dis­po­si­tifs de sono­ri­sa­tion et le départ de la quasi-tota­lité des par­ti­ci­pants ». Les gen­darmes de l’Isère et de la Drôme, qui ont contrôlé au total 1 775 per­sonnes et 1 264 véhi­cules, ont relevé 179 infrac­tions dont 123 usages de stupéfiants.