EN BREF - Environ 130 retraités réunis rue Félix-Poulat à Grenoble ont manifesté pour défendre leur pouvoir d'achat, mardi 26 mars 2024. Au nombre de leurs revendications, la revalorisation immédiate de 10 % de leurs pensions de base, mais aussi le droit à la santé et des services publics de proximité. Alors que l'État annonce de drastiques mesures d'économies, les retraités ne veulent pas être « les variables d’ajustement ».
« Nos pensions sont un droit, nous ne sommes ni des assistés ni des privilégiés. » Ils étaient environ 130 retraités à répondre à l'appel à la grève et à la manifestation national lancé par une intersyndicale, mardi 26 mars 2024, en début d'après-midi, à Grenoble.
Les retraités s'inquiètent à nouveau de ce qu'il va advenir de leur pouvoir d'achat et considèrent que le pire est à craindre. Et pour cause, Bercy a annoncé la couleur avec un décret prévoyant plus de dix milliards d'euros d'économie dans les dépenses de l'État en 2024, et plus de douze milliards en 2025.
De leur côté, les syndicats dénoncent un pouvoir d'achat en berne de 10 %, le tout « dans un contexte inflationniste galopant » jugé fort inquiétant. Aussi les retraités ruent-ils dans le brancards. Ils ne veulent pas, affirment-ils avec force, devenir « les variables d'ajustement de l'État ».
« Nous demandons une augmentation de 10 % des pensions parce que depuis 2020 elles n'ont pratiquement pas bougé, explique Yves Richard, secrétaire départemental CGT des retraités de l'Isère. Et même si l'on nous a octroyé, début janvier, une augmentation de 5,3 % pour la pension normale et de 4,9 % pour la pension complémentaire, ça ne compense pas les pertes subies depuis quatre ans », estime le syndicaliste.
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