FOCUS – Pour les unions de quartier Berriat, Centre-ville et Championnet, la Ville de Grenoble entretiendrait un « projet caché » de chronovélo sur le cours Berriat. Ce qui justifierait son refus d’étudier une proposition alternative au passage en sens unique d’un tronçon de la voie. La Ville confirme que le projet existe bel et bien et soutient qu’il aurait été évoqué publiquement à plusieurs reprises.
La Ville de Grenoble entretiendrait un « projet caché » de mise en place d’une chronovélo sur le cours Berriat. C’est ce qu’affirment les unions de quartiers Berriat-Saint-Bruno, Championnet et Centre-ville. Une théorie exprimée à l’occasion d’une conférence de presse organisée lundi 11 mars 2024. Les trois associations bataillent, par ailleurs, depuis plusieurs mois contre la mise en place d’un sens unique sur un tronçon du cours Berriat et considèrent que les deux éléments sont liés.
La proposition alternative de l’union de quartier Berriat, secondée par celles de Championnet et du Centre-ville à la mise en place du sens unique sur un tronçon du court Berriat. © UQ Berriat
Alors que l’instauration d’un sens unique sur la partie du cours Berriat entre Jaurès et l’Estacade provoquerait un report de la circulation sur des voies annexes, notamment Nicolas-Chorier, les unions de quartier proposent un projet alternatif permettant de maintenir la double circulation. Un projet dont Gilles Namur, adjoint de Grenoble aux Mobilités, ne veut pas entendre parler, comme il l’a fait savoir à plusieurs reprises. Ce qui suscite l’incompréhension des associations.
Gilles Namur « veut que l’on puisse remonter Berriat en vélo »
Bruno de Lescure, président de l’UQ Berriat-Saint-Bruno, relate ainsi une réunion entre unions de quartier et Ville de Grenoble qui s’est tenue le 1er février 2024, en présence de Gilles Namur mais aussi de l’adjoint Olivier Bertand.
Son bilan ? « On s’est empaillés les trois quarts de la réunion sur des chiffres. Pas moyen de discuter sérieusement. Il y avait des éléments de langage tout prêts… et la réunion s’est cristallisée sur : “De toute manière, on veut faire la chronovélo sur le cours Berriat » », résume-t-il.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 70 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous
12 réflexions sur « L’union de quartier Saint-Bruno évoque un « projet caché » de chronovélo cours Berriat… La Ville de Grenoble assume »
Chouette ! La métropole a entériné le passage en sens unique du trafic motorisé (et uniquement celui-ci, piétons et cyclistes ayant 2 sens de circulation) sur le cours Berriat entre le cours Jean Jaurès et l’estacade. C’est enfin la fin de cette mascarade pilotée par des unions de quartier qui ne représentent que les intérêts d’une poignée d’automobilistes. Peut-être ces unions vont-elles dégager ainsi du temps pour se mobiliser contre le trafic de transit qui nous pourrit la vie plutôt que d’aller à l’encontre d’un projet bénéfique pour le plus grand nombre. Allez, un effort, faites-nous rêver en nous proposant un joli plan de circulation en marguerite, vous unions qui connaissez si bien nos quartiers (ha non, ce n’est plus quartier mais faubourg) pour nous débarrasser de ce trafic de transit !
Amen !
Trop, c’est trop !!! Dès couloirs à vélos et trottinettes longent les voies où circulent les voitures, véhicules plus imposants. Alors qu’il y a une grande largeur pour les cyclistes dans les contre-allées, où la sécurité est meilleure. Il suffit de regarder le cours Jean Jaurès.
La politique des verts..minent le quotidien de celles et ceux qui ont besoin de voitures, de véhicules de livraison..
Bravo à vous Mr le Maire à Grenoble..je précise : Maire à Grenoble, et NON Maire DE Grenoble.
Votre projet de chrono vélo sur le Cours Berriat est une hérésie..
Le projet de Chronovélo sur Berriat figure dans les documents de la Metro depuis au moins 2020, et en réunion publique et sur les derniers documents il est précisé que faute de faisabilité technique à court terme, c’est l’itinéraire par la rue du Vercors qui est pour le moment aménagé.
On pense ce qu’on veut des élus de la Métro, mais le conspirationnisme et les outrances de cette Union de Quartier sont lamentables.
C’est bien la ville de Grenoble qui avance masquée sur ces projets, et qui est à l’initiative de CVCM et de la suppression d’axes roulants et du stationnement au profit du cycle et des autoroutes à vélo, avec la complicité et le portefeuille de la Métropole de Grenoble où se situent également ses élus et alliés politiques.
Conséquences :
1 / Disparition du commerce de qualité au profit (lorsqu’il est remplacé, voyez le nombre de boutiques fermées grandissant partout) de commerces bas de gamme, fast food, friperies, kebab, bars etc, et autres machines à blanchir l’argent sale sans clients.
La ville n’aime pas les commerçants proposant de bon produits, ni leurs clients Grenoblois à pouvoir d’achat comme ceux de la rue de Strasbourg pour ne citer qu’un exemple de ce qui se passe actuellement à cet endroit.
2 / La ville n’aime pas les Grenoblois propriétaires de véhicules et souhaite les chasser hors la ville, ce qui a d’ailleurs commencé depuis 2017, où sous les effets prévisibles de CVCM / Chronovelo, Grenoble est passée de la 10ème à la 4ème place des villes les plus embouteillées de France. Sans oublier la suppression massive passée et à venir du stationnement pour des raisons fallacieuses.
Rajoutez à celà l’explosion du nombre de terrasses de bars encouragées et autorisées, qui nuisent à la tranquilité et à la santé des Grenoblois, le mal est fait.
Grenoble vie un véritable déclassement alors que l’habitation représente 49% de logements sociaux contre à peine 37% de propriétaires alors que la moyenne nationale est de 57% de propriétaires.
La municipalité souhaite donc une ville d’un côté avec une majorité d’habitants défavorisés qui ne votent pas ; et de l’autre, des électeurs cadres et ingénieurs à vélos nombrilistes et donneurs de leçons sous couvert de réchauffement climatique, ils ont bien des voitures qu’ils ont les moyens de stationner ailleurs que dans nos rues et partent bien en voyage, rassurez-vous.
Tout ceci sous des airs de concertations, d’ateliers et de réunions (infiltrées par leurs supporters politiques) et non pas de co-construction. Comprenez : « nous avons décidé, qu’en pensez-vous ? » Et à la fin, quoique vous en pensiez « ce n’est pas un sujet » !
Les communes voisines de Grenoble qui subissent et subiront plus encore des embouteillages dus au verouillage de notre ville seront ravis.
Ce sont des choix politiques des écologistes et de LFI puisqu’ils pilotent ensemble Grenoble et influencent la Métropole, qu’ils l’assument définitivement au lieu de passer leur temps à pipeauter et de tenir de doubles discours selon leurs interlocuteurs.
Que de fausses informations en si peu de lignes !
1/ Allez voir sur le cours Berriat refait à neuf. Que des commerces bas de gamme ? Et le taux de vacances divisé par 2 sur ce secteur, vous en parlez ?
2/ Vous me rappelez quand ont démarré les travaux A480 / Rondeau ? Quand au stationnement, depuis qu’il est passé payant dans mon quartier, on trouve de la place à toute heure du jour et de la nuit ! On pourrait supprimer une 50aine de places entre les rues Pierre Sémard et le cours Berriat qu’on serait encore large !
Vos propos frisent le radotage.
Tout à fait d’accord sur l’évolution du cours berriat côté centre ville, depuis qu’il a été restructuré.
Ça rend bon nombre des réactions ici… réactionnaires.
Toujours la parole aux grincheux de service qu’est l’union des conducteurs^Whabitants du quartier Chorrier/Berriat/Saint-Bruno.
Mais il faut bien voir que cette union ne représente que dalle sur les plus de 20 000 habitants de ce quartier ! Si, elle représente tout au plus une petite caste aigrie de personnes qui ne veulent pas lâcher leur voiture pour se rendre au centre-ville depuis notre « faubourg » comme notre quartier est maintenant appelé. Hé, les gens, c’est fini les années 1950 – 1960 quand il fallait bazarder la ville pour faire de la place à la voiture, symbole de richesse extérieure et de statut social.
Une piste cyclable est en cours sur une partie de la rue diderot devant les bireau EDF et l’autre partie de la rue Diderot rien ce qui fait qu’il y a un dysfonctionnement entre les deux rue de la rue Diderot certains abrutis de cyclistes prennent le trottoir de la rue Diderot à tte vitesse tous les matins pour rejoindre la nouvelle piste cyclable qui a la même largeur que notre trottoir donc tous les matins des enfants sont en danger j’ai demandé à ces voyous de cyclistes d’arrêter de prendre le trottoir mais ils narguernt et ils repartent très vite je lais fait remonter à contact bref le fil ça fait un mois aucun retour eh oui voilà tous pour les cyclistes au mépris des piétons aucune sécurité
Le masque est tombé : Piolle et ses petits sbires veulent donc fermer le cours Berriat, comme d’ailleurs toute la ville.
Vu qu’ils n’ont plus que deux ans, tous les coups tordus sont bons pour verrouiller et pour accélérer dans la mission quasi divine dont ils se sont auto-investis : faire d’une ville pour tous (celle d’avant, c’était leur slogan en 2014), une ville qui ne sera plus que pour quelques-uns (la petite minorité de leurs amis).
Peu leur importe que Grenoble coule à pic, ça n’est que dommage collatéral. Le cynisme est total et même assumé, ils osent le dire !
Ça porte un nom : le despotisme. Le monde en a connu beaucoup, toujours au nom du « Bien ». Grenoble a le sien depuis 10 ans. STOP !
Et de toutes façons les vélos sont aussi sur les trottoirs les commerces que vont-ils devenir ??.. je suis une simple habitante du cours. Parking ruineux. Mes enfants viennent de moins en moins.
Ce serait une très bonne nouvelle de pouvoir « remonter » le cours Berriat à vélo vers Fontaine sans se faire courser par le tram