ÉVÉNEMENT – Le Département de l’Isère lance sa nouvelle saison culturelle du vendredi 16 février 2024 au mardi 30 septembre 2025, sur un thème « bien plus révélateur de l’histoire et des sociétés qu’il n’y paraît ». En l’occurrence, les vêtements. Une saison culturelle qui, pour l’occasion et bien que résolument tout public, se pare d’un habil(l)e jeu de mots : « Des habits et nous ».
« Avec cette nouvelle saison culturelle qui se déroulera […] dans de très nombreux sites, au premier rang desquels les musées départementaux, le Département de l’Isère invite à regarder autrement les vêtements et les manières de se vêtir en dévoilant ce qu’ils disent de leur époque et de ceux qui les portent ».
La collectivité entend ainsi aborder le sujet de façon « pluridisciplinaire », autour d’animations, d’ateliers, de conférences ou encore de spectacles. Mais pourquoi se pencher sur le vêtement ? « Réinventé de générations en générations, reflet des époques, il remplit des fonctions pratiques et symboliques et est un enjeu sociétal à la croisée de l’art, de l’économie et du développement durable », justifie le Département.
Le sujet n’a donc rien de futile, note son président Jean-Pierre Barbier, en soulignant à son tour le « révélateur important de nos histoires intimes et collectives » qu’il représente. A condition naturellement de l’aborder sous toutes ses coutures.
Les musées du Département sont aux premières loges de la programmation de la saison culturelle. À commencer par le Musée Hébert (La Tronche), qui propose dès le 17 février deux expositions autour du thème du vêtements, regroupés sous l’interpellation « Chic ! »
D’une part « Vêtements et élégance », dédiée aux codes vestimentaires de la bourgeoisie du 19e, et d’autre part des portraits photographiques de Denis Rouvre, faisant écho à des portraits peints 150 ans plus tôt par le peintre Hébert.
En parallèle, le Musée archéologique Saint-Laurent organise à compter du 16 février une exposition « Sacrés rubans », où il donne carte blanche à l’artiste Rébecca (!) Fabulatrice. « À l’aide de bretelles de soutien-gorge, l’artiste enrubanne, sculpte, donne du corps à des objets familiers souvent oubliés », explique le musée.
Une façon d’entrer « en résonance avec le passé de l’église, les symboles, les rites funéraires et les croyances qui ont traversé le site au fil des siècles ». Ceci pour mieux « sublimer l’omniprésence de la mort ».
Programmation complète et informations pratiques sont à retrouver sur la page dédiée à la saison culturelle Des habits et nous.
Crédit image de une : Ground Zero. © Denis Rouvre