FLASH INFO – Après avoir été distinguée en avril 2023 par un prix Tech For Future, la start-up iséroise Fairme a officiellement inauguré son premier « atelier autonome de transformation laitière à la ferme » le 29 septembre 2023, au Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) des Chamois, à Saint-Nizier-du-Moucherotte.
Le principe ? « L’atelier autonome transforme le lait en une gamme de produits laitiers à la demande du consommateur grâce à une simple application », décrit Fairme, non sans vanter « une véritable prouesse technologique » et une « innovation de rupture [qui] ouvre la voie à un modèle économique plus vertueux pour les éleveurs, plus respectueux de l’environnement, et générateur de valeur dans les territoires ».
Autre avantage : cet atelier autonome procure des revenus plus élevés aux agriculteurs. « Fairme garantit […] aux éleveurs une rémunération 1,5 à 2 fois plus importante que celle du marché, tout en mettant en valeur les qualités organoleptiques de leur lait et en réduisant l’impact environnemental de la production laitière », poursuit la start-up. Pour qui l’atelier autonome « permet de rapprocher les éleveurs et les consommateurs en simplifiant le circuit court » et « rend accessible la consommation locale à tous ».
Inauguration du premier atelier autonome de transformation laitière Fairme à Saint-Nizier-de-Moucherotte, en présence notamment de la députée de l’Isère Marie-Noëlle Battistel et du sous-préfet Samy Sisaid. © Fairme
À l’occasion de l’inauguration, la députée de la 4e circonscription de l’Isère Marie-Noëlle Battistel a « souhaité bon vent au projet [et] rappelé la nécessité de penser des systèmes vertueux comme celui de Fairme pour la montagne ». Également présent, Samy Sisaid, sous-préfet et “monsieur Relance” de l’Isère, a pour sa part « rappelé l’importance des projets industriels, notamment sur l’industrie laitière, fleuron de l’économie ».
Fairme se félicite par ailleurs de la présence d’une vingtaine d’éleveurs à l’inauguration de son premier atelier autonome, venus aussi bien de la région Auvergne-Rhône-Alpes que de Bretagne, de Normandie ou des Pays de la Loire. Des futurs clients en perspective ? Après cette première étape, la start-up lance « des tests de circuits de commercialisation sur le yaourt et le kéfir de lait », et envisage un déploiement de dix ateliers début 2024… et 200 d’ici fin 2025.