FOCUS – Le tribunal administratif de Marseille a rejeté, le 27 juin 2023, la requête en référé suspension déposée par six associations de protection de l’environnement contre le permis de construire du troisième tronçon du téléphérique de la Girose, en Oisans. Cette décision n’inquiète toutefois pas Mountain Wilderness, l’une des associations requérantes, qui reste ouverte au dialogue afin de trouver des « solutions alternatives » avec la mairie de la Grave et la SATG (Sata Group), exploitante du téléphérique.
La décision était attendue, mais n’a rien de décisif. Le tribunal administratif de Marseille a rejeté ce 27 juin la requête en référé suspension de six associations de défense de l’environnement : Mountain Wilderness, l’association La Grave autrement, La société alpine de protection de la nature, France nature environnement, La ligne de protection des oiseaux Paca, ou encore Biodiversité sous nos pieds.
Celles-ci avaient déposé cette procédure d’urgence le 25 mai 2023 pour faire cesser immédiatement l’exécution des travaux du téléphérique sur le glacier de Girose, en Oisans, en attendant le jugement au fond.
Pierre Pic, le maire de la commune de la Grave, avait en effet délivré un permis de construire le 3 avril à la SATG (Sata Group), exploitante du téléphérique actuel par délégation de service public, pour relier le col de Ruillans et le dôme de Lauze via un nouveau tronçon passant sur le glacier de la Girose. Ce afin d’amplifier l’activité touristique, en attirant les skieurs dans ce secteur.
L’association Mountain Wilderness dénonce une étude d’impact lacunaire
Une hérésie pour les requérants protecteurs de l’environnement, qui accusent une atteinte au principe de concertation, de participation et au droit d’information au public. Sans oublier l’étude d’impact environnementale, lacunaire selon eux, qui aurait été menée sur un périmètre trop restreint, « sous-estimant particulièrement les impacts environnementaux […] et surestimant nettement les retombées économiques du sujet ».
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 60 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous