EN BREF – Par voie de communiqué, l’Union de quartier Mistral (Cohamis) de Grenoble dénonce à son tour le retrait de subvention au Comité de liaison des unions de quartier (Cluq) pour un versement direct à ses membres. L’association des habitants pointe même des « pressions » pour empêcher le financement du Cluq par les unions de quartier elles-mêmes.
C’est au tour de l’Union de quartier Mistral de Grenoble, baptisée Cohamis (pour Collectif des habitants de Mistral), de dénoncer le retrait de subvention au Comité de liaison des unions de quartier (Cluq) décidé à la mi-2022 par la Ville de Grenoble. Dans un communiqué en date du 29 juin 2023, l’association des habitants dénonce même des « pressions » pour tenter d’empêcher le financement du Comité par les unions de quartier elles-mêmes.
Le Cohamis rappelle être adhérent du Cluq depuis de nombreuses années. « Par leur action de coordination et d’accompagnement des membres des unions de quartier, […] le travail du Cluq permet de former nos membres et d’échanger avec les autres unions de quartier sur des actions et des enjeux partagés », décrit l’Union de quartier Mistral. Non sans considérer que le retrait de la subvention de 12 000 euros au Cluq s’est faite « sans qu’aucune union de quartier ne l’ait demandé et sans aucune concertation ».
Des « pressions » de la Ville ?
Les 12 000 euros en question ne se sont pas envolés dans la nature, mais sont désormais directement versés aux unions de quartier, tout en laissant à celles-ci le soin d’en reverser une partie au Cluq. Pour le Cohamis comme le Cluq, cette option mène au licenciement de la secrétaire du Comité de liaison. « Soumettre cet emploi chaque année au reversement hypothétique de 22 subventions aurait été non seulement ingérable mais totalement insécure, sans compter le travail bureaucratique et inutile engendré », estime-t-il.
Les unions de quartier se sont pourtant résolues à ce mode de fonctionnement… non sans considérer ce mode de reversement illégal. Mais le Cohamis indique que, fin mars 2023, alors qu’il sollicitait auprès de la Ville un soutien financier à la 7e édition de sa soirée poésie, les services municipaux lui ont suggéré à plusieurs reprises… d’utiliser la subvention qu’il comptait reverser au Cluq. Ceci alors que l’événement a toujours été soutenu par la Ville dans le passé.
« Nous avons évidemment refusé de rentrer dans ce système qui vise à diviser les acteurs associatifs que nous sommes et avons déposé une demande de subvention », poursuit le Cohamis. Résultat ? La demande a été refusée « au prétexte qu’“on ne peut pas attribuer de subvention postérieurement à un évènement”, ce qui est rigoureusement faux et sans fondement légal », s’indigne-t-il.
Lundi 26 juin 2023, le Conseil citoyen indépendant du secteur 1 a plaidé à son tour la cause du Cluq, à l’occasion d’une question orale durant le conseil municipal de Grenoble. Mais, une fois encore, le maire Éric Piolle a mis en avant la possibilité pour les unions de quartier de reverser une partie de leurs subventions au Cluq pour assurer son fonctionnement.
2 réflexions sur « Financement du Cluq : l’Union de quartier Mistral dénonce des « pressions » de la Ville de Grenoble »
Les subventions aux associations sont de 500€ par an celle du CLUC était de 12 000 € à titre exceptionnel, je ne sais sous quel prétexte elle leur a été retirée. Le COHAMIS est assez peu représentatif du quartier et peu actif surtout depuis que la directrice de la CSF, JM, a pris le pouvoir dans cette association, elle est très remontée contre la Ville. Cet entrisme dans des assos de quartier est quelque chose d’assez étrange pour ne pas dire peu déontologique. La CSF est en baisse d’activité partout dans le département, en outre les salariés de la CSF en ont assez d’être maltraités par leur directrice…
Mais ils ont rien compris !
Les subventions c’est quand on est copain comme cochon avec la mairie, comme le président de Fusées (fête des tuiles) ou comme celui de l’Association Doctrinaire du Tout Cycliste (ADTC).
https://archives.eelv.fr/legislatives2012/yannmongaburu.eelv-legislatives.fr/ilselles-soutiennent-yann-mongaburu/index.html