FOCUS - Le FCG organisait une conférence de presse ce jeudi 8 juin 2023, deux jours après l'annonce de sa rétrogradation administrative en Nationale pour raisons financières. Avant le passage en commission d'appel, les actionnaires s'engagent à amener l'argent nécessaire pour que les comptes du club grenoblois soient dans le vert en fin de saison. Les dirigeants ont aussi évoqué un changement de gouvernance. Patrick Goffi redeviendrait ainsi président, en cas de maintien en Pro D2, alors que Fabien Gengenbacher devait occuper cette fonction la saison prochaine.
Après avoir caressé, ces dernières semaines, l'espoir de monter en Top 14, l'heure n'est plus aux réjouissances au FCG. Deux jours après le coup de tonnerre de la rétrogradation administrative du club en Nationale, annoncée mardi 6 juin par la Ligue nationale de rugby (LNR), c'est la mine grave que les dirigeants grenoblois Laurent Pelissier, Nicolas Cuynat et Patrick Goffi se sont présentés en conférence de presse, ce jeudi 8 juin, au stade Lesdiguières.
Au menu : la stratégie du club en vue du passage en commission d'appel, devant l'Autorité de régulation (ex-DNACG), le gendarme financier du rugby français. "Nous sommes soudés et déterminés à faire en sorte que le club puisse passer cette étape", a assuré Nicolas Cuynat, président du directoire jusqu'au 1er juillet 2023, sans pour autant nier la "situation économique complexe" du FCG, qui a notamment été "plus que secoué par le Covid".
Une somme d'environ 2,5 millions d'euros à injecter
Les dirigeants isérois se sont néanmoins voulus rassurants. "L'argent nécessaire sera mis en fin de saison pour que les comptes du FCG soient dans le vert", a ainsi affirmé Laurent Pelissier, président de la société des actionnaires (SPP). Cela représente une somme d'environ 2,5 millions d'euros à injecter, afin que "les fonds propres du club soient positifs au 30 juin", a-t-il ajouté.
"Ces engagements seront tenus, ils ont déjà été annoncés à la CCCP (Commission de contrôle des championnats professionnels) et on en amènera la preuve auprès de la commission d'appel", a poursuivi Laurent Pelissier. Celui-ci a également précisé que "l'argent [était] sur le compte de SPP", en attendant d'être versé... Mais à quelques conditions cependant.
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