FOCUS – Quelques jours après le bilan en matière de mobilités dressé par Sylvain Laval et Christophe Ferrari, respectivement président du Smmag et de la Métropole, les partisans de la gratuité des transports en commun ont tenu un discours bien différent. Alors que leur campagne se poursuit, ceux-ci dénoncent en effet une absence de « volonté politique » autour de la gratuité… mais aussi sur d’autres sujets.
« L’argument financier pour refuser la gratuité des transports en commun ne tient pas. Aujourd’hui, ce qui manque, c’est une volonté politique », a affirmé François Langlois, membre du collectif Grenoble citoyenne, lors d’un point presse des partisans de la gratuité pour les transports, le 25 mai 2023.
Ces derniers communiquaient en effet sur leur nouvelle campagne pour faire pression sur la Métropole et le Smmag, syndicat des mobilités de l’aire grenobloise. Campagne qui unit Grenoble citoyenne, le Collectif pour la gratuité des transports publics de l’agglomération grenobloise, et Alternatiba Grenoble.

Alors que Sylvain Laval et Christophe Ferrari ont expliqué répondre aux « mensonges » de ceux qui proclament que les mobilités n’avancent pas, le discours des partisans de la gratuité des transports en commun est bien différent. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Un point qui tombe à pic ? Mardi 23 mai 2023, le président du Smmag Sylvain Laval et le président de la Métropole Christophe Ferrari avaient justement dressé un bilan de leurs actions en faveur des mobilités. Et répondu aux « contre-vérités » ou aux « mensonges » de ceux proclamant que rien n’avance dans le domaine. Une rhétorique qui n’émeut guère les militants pro-gratuité, pour qui les politiques menées par le Smmag et la Métropole ne sont pas à la hauteur des enjeux sociaux ou environnementaux.
« Il faut agir maintenant »
Si l’argument environnemental est connu, Mariano Bona du Collectif pour la gratuité met pour sa part l’accent sur l’argument social, avec en toile de fond une sévère hausse des prix. « Dans la Métropole, on a 30 000 ménages qui touchent 870 euros par mois ou moins. L’accès aux transports conditionne l’accès au travail, à l’espace public, aux loisirs. La question des transports en commun est essentielle pour les milieux les plus modestes, et la question de la gratuité est une question essentielle ! », estime-t-il.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 59 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous



Une réflexion sur « Transports en commun : les partisans de la gratuité dénoncent une absence de « volonté politique » »
D’accord, c’est à faire immédiatement après qu’il y aura la gratuité des impôts, pour le moment augmentés de 25% par le formidable Eric BurqiniTaxes.
Je vais moi aussi demander rendez-vous à la merveilleuse Elisa Martin pour les impôts gratuits pour tous.tes. C’est sûr, elle sera d’une aide décisive (pour l’orthographe inclusive je veux dire).