EN BREF – Battu par Oyonnax (14−3), samedi 27 mai 2023, à Toulouse, à l’issue d’une finale de Pro D2 frustrante et cadenassée, le FCG possède encore une dernière chance de monter en Top 14. Les Grenoblois affronteront Perpignan lors de « l’access match », samedi 3 juin, au Stade des Alpes. Avec l’ambition de revivre le scénario mémorable de 2018.
Un joker grillé mais rien de perdu. Le FCG s’est incliné face à Oyonnax (14−3), samedi 27 mai 2023, au stade Ernest-Wallon de Toulouse, lors d’une finale de Pro D2 âpre, serrée, étriquée et longtemps cadenassée. Mais Grenoble a encore une dernière carte à jouer pour retrouver l’élite. Comme en 2018 (victoire) et 2019 (défaite), les Isérois disputeront en effet « l’access match » en Top 14, cette fois contre Perpignan, samedi 3 juin, au Stade des Alpes.
Le FCG a rendez-vous avec Perpignan pour l’access match en Top 14, samedi 3 juin, au Stade des Alpes. © Page Facebook du FCG
Le FCG a donc la semaine pour se remobiliser et évacuer la déception d’une défaite frustrante. Face à des Oyonnaxiens partant favoris après avoir survolé la saison régulière, les Rouge et Bleu n’ont pourtant pas démérité, rivalisant – et même parfois mieux – avec les hommes de Joe El Abd dans de nombreux secteurs de jeu.
Le FCG puni pour son manque d’efficacité
Mais l’efficacité d’Oyonnax dans les moments chauds, sa défense de fer et sa domination sur les rucks comme en mêlée ont fait pencher la balance. Illustration de cette rencontre fermée et avare en grandes envolées, il a fallu attendre la 35e minute pour voir les premiers points inscrits. Après une pénalité manquée de chaque côté, les Oyomen faisaient le siège de l’en-but grenoblois pour conclure, en force, par un essai de Cassang, qui aplatissait au pied des poteaux (7−0).
Dominé en mêlée fermée et dans les rucks, le FCG a dû céder face au rouleau compresseur Oyonnax en finale de Pro D2. © Sylvain Frappat / Page Facebook de la Ville de Grenoble
Mené d’une courte tête à la pause, le FCG a bien tenté d’emballer le jeu lors d’une deuxième mi-temps passée en grande partie dans le camp aindinois. Malheureusement, après la pénalité de Thomas Fortunel, qui ouvrait enfin le compteur isérois à l’heure de jeu (7−3, 60e), Grenoble n’a jamais réussi à percer l’infranchissable défense d’Oyonnax.
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