FLASH INFO – Premier bilan de l’évacuation par la gendarmerie nationale de la ZAD de Roybon, mardi 13 octobre : quatre personnes ont été placées en garde à vue.
Des gardes à vue pour des motifs différents. Deux personnes ont été appréhendées pour « refus de prise d’empreintes aux fins de vérification d’identité ». Après avoir reconnu les faits, l’une d’entre-elles personne a écopé d’une amende de 300 euros. Les services judiciaires précisent qu’elle ne présentait aucun antécédent.
Troisième garde à vue pour une personne en raison de faits d’usage de stupéfiants et possession d’arme. Ou plus précisément de munitions. Les services du procureur de la République de Grenoble ne donnent cependant pas plus d’éléments quand à la nature des munitions en question.
Enfin, « il faut ajouter la mise à exécution d’un mandat de recherche d’un juge dans une procédure de viol », indique encore le parquet de Grenoble.
28 personnes étaient présentes dans le périmètre d’intervention, expliquent dans un communiqué la préfecture de l’Isère et le procureur de la République. « L’évacuation du site a été réalisée sans difficulté, ni opposition violente », ajoutent-ils. Une dizaine de personnes tierces ont également été empêchées d’accéder au site.
Les opérations de destruction des baraquements et de l’ancienne maison forestière, ainsi que l’évacuation de diverses épaves, devraient encore durer quelques jours.
Occupée depuis plusieurs mois pour s’opposer à un projet de Center Parcs, la ZAD située dans la forêt des Chambarans de Roybon a été l’objet d’une procédure d’évacuation mardi 13 octobre au matin. Suite au renoncement du groupe Pierre & Vacances, les propriétaires du terrain (dont l’État) ont en effet fait valoir leur droit à reprendre “possession” du secteur.
Article modifié le 14 octobre à 8h du matin suite à de nouvelles informations par voie de communiqué.