Cyclistes avec les bulles de Grenoble. © Elodie Rummelhard - placegrenet.fr

L’agence d’at­trac­ti­vité Grenoble Alpes veut déve­lop­per la « fierté d’être Grenoblois » et mettre fin au « Grenoble bashing »

L’agence d’at­trac­ti­vité Grenoble Alpes veut déve­lop­per la « fierté d’être Grenoblois » et mettre fin au « Grenoble bashing »

FOCUS – La Métropole de Grenoble et son agence Grenoble Alpes ont mis en place une nou­velle stra­té­gie d’at­trac­ti­vité. L’agence, qui reprend notam­ment les mis­sions de l’of­fice de tou­risme, entend ainsi redo­rer l’i­mage de la métro­pole, dégra­dée par la mul­ti­pli­ca­tion des faits divers. Objectif : valo­ri­ser les atouts et l’i­den­tité du ter­ri­toire, en s’ins­pi­rant notam­ment de Marseille, deve­nue une des­ti­na­tion ten­dance, mal­gré une répu­ta­tion encore plus dépréciée.

Promouvoir l’at­trac­ti­vité et le rayon­ne­ment de la métro­pole gre­no­bloise. Telle est la mis­sion, peu connue du grand public, de l’a­gence Grenoble Alpes. Créée le 8 juillet 2022 lors d’un conseil métro­po­li­tain, elle regroupe les équipes de l’of­fice de tou­risme Grenoble Alpes et d’Invest in Grenoble – qui aide les entre­prises fran­çaises et inter­na­tio­nales à s’im­plan­ter sur le territoire.

Une stra­té­gie pour valo­ri­ser le ter­ri­toire et la marque « Grenoble Alpes » pré­sen­tée, fin jan­vier, au Stade des Alpes devant une assis­tance essen­tiel­le­ment com­po­sée de pro­fes­sion­nels de la com­mu­ni­ca­tion (direc­teurs d’a­gences, experts com­mu­ni­cants, atta­chés de presse, char­gés de com­mu­ni­ca­tion…) et de diri­geants de jeunes pousses. Une pré­sen­ta­tion truf­fée d’an­gli­cismes et de nov­langue, quelque peu décon­cer­tante pour le profane.

Le tou­risme durable, un objec­tif qui sou­lève des « envies paradoxales »

Premier constat : « Grenoble n’est pas la ville tou­ris­tique par excel­lence », recon­naît Mélina Hérenger, pré­si­dente de l’a­gence Grenoble Alpes et vice-pré­si­dente de la Métropole char­gée du tou­risme, de l’at­trac­ti­vité, de l’in­no­va­tion, de l’u­ni­ver­sité et de la qua­lité de vie.

De fait, « 68 % du tou­risme à Grenoble est du tou­risme d’af­faires », pré­cise-t-elle. D’où la volonté de l’a­gence de déve­lop­per éga­le­ment le tou­risme de loi­sirs, mais aussi de favo­ri­ser la venue des futurs habi­tants poten­tiels de la métro­pole : inves­tis­seurs, étu­diants, ingé­nieurs, talents divers…

L'agence Grenoble Alpes dévoile sa nouvelle stratégie d'attractivité

Pour Mélina Hérenger, vice-pré­si­dente de la Métropole char­gée du tou­risme, de l’attractivité et de l’innovation, et pré­si­dente de l’a­gence Grenoble Alpes, la métro­pole gre­no­bloise doit tendre vers le tou­risme durable et se diver­si­fier, en plus du tou­risme d’af­faires. © Agathe Bréchemier – Place Gre’net

Contexte cli­ma­tique oblige, Mélina Hérenger prône natu­rel­le­ment le « tou­risme durable », van­tant la pos­si­bi­lité de « s’ins­tal­ler dans une ville où on arrive en train et de pou­voir, ensuite, aller faire du trail ou des acti­vi­tés out­door ». L’agence Grenoble Alpes doit donc « trou­ver un équi­libre entre atti­rer les tou­ristes et faire res­pec­ter le ter­ri­toire par rap­port aux nou­veaux enjeux de tou­risme durable ».

Cet objec­tif sou­lève pour­tant des « envies para­doxales », admet l’é­lue métro­po­li­taine. Exemple avec « l’hy­per­con­nexion : on veut un super Wi-Fi mais, en même temps, si on pou­vait décon­nec­ter com­plè­te­ment pour être en pleine nature… » Ou « cette logique de trou­ver les grands espaces en se disant qu’on veut sor­tir des sen­tiers bat­tus mais que ça doit être sécu­risé ». Des contra­dic­tions a priori dif­fi­ci­le­ment surmontables.

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Manuel Pavard

Auteur

5 réflexions sur « L’agence d’at­trac­ti­vité Grenoble Alpes veut déve­lop­per la « fierté d’être Grenoblois » et mettre fin au « Grenoble bashing » »

  1. bon­jour
    j ai lu avec atten­tion votre article et je suis plei­ne­ment d’ac­cord avec vous..
    je vou­dris tant que vous reussissiez ..

    Grenoble n’at­tire pas..
    Pourquoi ?

    Car c’est une ville sale répugnante

    vous pro­me­nez vous à pied dans grenoble ?

    vous arri­vez par la gare
    ave­nue felix vial­let des pou­belles ..des detri­tus sur les trot­toirs ..sur les pieds des nou­veaux arbres les can­nettes servent de decors ex.devant inpg des cochon­ne­ries comme un sapin de noel que j “ai fini par enle­ver et mettre sous l abri bus fin mars!!tout peut res­ter plus de 2 mois sans que cela ne pose pro­bleme à personne.
    neme dites pas que les gens qui net­toie ne le voit pas pour­quoi ne signale t ils pas à leur chef de faire pas­ser qq un
    .idem avec alsace lor­raine ..ce sont deux ave­nues que vous devriez faire net­toyer tous les jours y com­pris les week end et vous devriez veri­fier veri­fier que tout est ok ..
    puis vous daém­bu­lez sur le cours jean jaures alors là c “est un fes­ti­val de pou­belles qui res­tent sur l ave­nue sur les trottoirs
    car­re­four mar­ket à coté ibis lui ne rentre meme pas ses pou­belles et met des pro­duits encore consom­mables dedans ce qui est inter­dit à ce que je sache et là fes­ti­val de detri­tus par terre mais cela ne pose pro­bleme à personne
    meme l hotel fait dejeu­ner ses clients devant les pou­belles sans se preoc­cu­per puis vous conti­nuez sur le cours jean jaures tous les keb­babs res­tau­rant express piz­ze­rias idem ne rentrent pas leur pou­belles et le week end vous vous pro­me­nez parmi les poubelles
    regr­dez angle jaures lor­raine la phar­ma­cie est ouverte sur les pou­belles du quar­tier super super genial la vue

    apres vous avez tous le centre ville qui lui n “a pas com­pris encore que les pou­belles mar­rons doivent etre ren­tées et net­toyées donc là encore vous déam­bu­lez parmi toutes ces cochonneries 

    ca ne derange pas la metro de pas­ser 3 mois de suite devant des pou­belles mar­ron debor­dantes de cochon­ne­ries lais­sées sur le trot­toir et non degagées…

    la ville est fau­tive la metro est fau­tive les com­mer­cants sont fau­tifs les copro­prietes sont fau­tives tout ce beau monde se plait dns les cochonneries 

    quelques habi­tants essaient tant bien que mal de nett­toyer signa­ler mais bon on passe pour des emmerdeurs..

    je suis née à gren­bole j “ai eu ma societé de com­merce inter­na­tio­nal durant 40 ans à gre­noble mais là cela se degrade de plus en plus par negli­gen­cede de tous 

    ne depen­sez rien on croule sous les dettes vous ne feriez que mettre du maquillage sur une peau non nettoyée

    faites mar­cher le bon sens et exi­gez que cha­cun fasse son tra­vail cor­rec­te­ment remonte les ifn­ro­ma­tions et res­pecte les lois.

    enfin vous vous ren­dez compte de ce qui pourri la vie des gre­no­blois la ville n attire pas ?
    soi­gnez la pro­te­gez là embel­lis­sez là mais ne la detrui­sez pas comme cela se fait depuis qq années..

    sep article
  2. Toutes ces cri­tiques sont mal­heu­reu­se­ment vraies.
    Il fau­drait aussi que le maire de la ville centre et le pré­sident de la métro­pole s’entendent bien pour avoir la volonté et la cohé­rence néces­saire à cette belle et néces­saire idée.
    La ou ils excellent c’est en opé­ra­tion de com, et Grenoble Alpes jusqu’à pré­sent ce n’est que ça aujourd’hui

    sep article
  3. K2

    21/04/2023
    9:12

    Ce n’est pas en lais­sant se déve­lop­per la délin­quance, les tags, le béton­nage, les embou­teillages qu’on va rendre Grenoble attractif.
    Ce n’est pas la sup­pres­sion des 3 Jours Cyclistes, du musée CNAC, des par­kings, des com­merces et des hotels, qu’on va être attractif.

    sep article
  4. sep article
    • Je suis du haut jura et je vis à Grenoble depuis 1993 et j adore cette ville où tout est pos­sible. C est une ville cool mal­gré la délin­quance, la saleté des rues. J ai vécu à Lyon à Besançon et à Dijon et bien je fini­rai ma vie à Grenoble. J aime Grenoble mais je n aime pas le maire et sa clique à Grenoble qui ont réussi à se mettre à dos la popu­la­tion de toute la métropole.

      sep article

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