FLASH INFO – Des installations de la SNCF ont été visées dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mars 2023 par un acte de malveillance sur la ligne Grenoble-Valence. Un sabotage de câbles – selon les premiers éléments – qui a provoqué une interruption totale du trafic entre Romans-sur-Isère et Moirans depuis mardi. Selon la SNCF, la circulation des trains devrait toutefois reprendre jeudi 23 mars au matin. Aucune piste n’est privilégiée à ce stade par la gendarmerie, qui a ouvert une enquête.
La SNCF l’a annoncé dans un tweet posté mardi 21 mars 2023, peu avant 8 heures, sur le compte Twitter des TER Auvergne-Rhône-Alpes : « Des installations de la SNCF ont été endommagées près de Saint-Marcellin. Il s’agit d’un acte de malveillance. » Le parquet de Grenoble a confié l’enquête à la compagnie de gendarmerie de Saint-Marcellin, indique le procureur de la République Éric Vaillant, confirmant les informations du Dauphiné libéré concernant un sabotage de câbles sur la ligne Grenoble-Valence.
La liaison ferroviaire entre les deux villes est ainsi à l’arrêt depuis ce mardi. Selon le quotidien régional, des câbles Télécom et destinés à l’alimentation de la signalisation sur la voie ferrée ont en effet été sectionnés en trois endroits différents, sur les communes de Vinay et Saint-Hilaire-du-Rosier, en Isère. Des installations indispensables pour assurer la sécurité des trains et des passagers.
La SNCF prévoit une reprise de la circulation jeudi 23 mars
Des travaux de remise en état ont été menés depuis mardi 21 mars, précise la SNCF, qui annonçait initialement, sur Twitter, une interruption totale du trafic entre Romans-sur-Isère et Moirans jusqu’au mercredi 22 mars au matin. Des prévisions qui ont dû être revues par la suite. « L’estimation de reprise de la circulation est repoussée à jeudi 23 mars au matin », informe finalement le compte SNCF TER Aura.
D’après ce dernier, des trains circulent toutefois entre Valence et Romans-sur-Isère ainsi que sur le tronçon Moirans-Grenoble, commun avec la ligne Grenoble-Lyon. Quelques cars de substitution ont également été mis en place pour relier Grenoble à Valence.
Si la SNCF a porté plainte, le mystère plane toujours sur l’identité et les motivations des auteurs. Et ce, d’autant que ce sabotage survient dans un contexte social très tendu, marqué par la contestation de la réforme des retraites et le rejet des motions de censure déposées contre le gouvernement. Aucune piste n’est cependant privilégiée à ce stade par les enquêteurs, du moins officiellement.
Contactée, la compagnie de gendarmerie de Saint-Marcellin n’avait pu répondre à nos sollicitations avant la publication de cet article.