FLASH INFO – Un homme de 31 ans, suspecté d’avoir commis des dégradations sur la permanence de la députée de l’Isère Élodie Jacquier-Laforge à Voiron, a été interpellé mardi 21 mars 2023. L’individu, qui reprochait à l’élue MoDem son soutien à la réforme à la retraites, a reconnu les faits. Il devait être jugé ce mercredi 22 mars en comparution immédiate mais l’audience a été reportée au 24 avril et le mis en cause laissé libre.
[Article publié initialement le 22 mars 2023 à 12 h 20 et mis à jour à 17 h 13 avec ajout report de l’audience] La police le suspectait d’être l’auteur des dégradations commises, la veille au soir, sur la permanence de la députée MoDem de la neuvième circonscription de l’Isère Élodie Jacquier-Laforge, à Voiron. Un homme âgé de 31 ans a été interpellé à son domicile, mardi 21 mars 2023 au soir, indique le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, confirmant une information du Dauphiné libéré.
Lundi 20 mars, en début de soirée, un poteau métallique avait été violemment projeté contre la porte vitrée du local parlementaire, dans le centre de Voiron, quelques minutes après le rejet de la motion de censure transpartisane visant le gouvernement. Ce alors qu’Élodie Jacquier-Laforge, dont le parti est partenaire de la majorité, s’est à plusieurs reprises positionnée en faveur de la réforme des retraites.
« Animé par la colère envers la députée qui n’a pas voté la motion de censure »
Le trentenaire « a été identifié grâce aux images des caméras de la ville et au rapprochement effectué par les policiers du commissariat de Voiron avec un individu déjà connu de leur service », précise le procureur. « En garde à vue, il a reconnu avoir agi seul, animé par la colère envers la députée qui n’a pas voté la motion de censure », ajoute le magistrat.
Cet acte de vandalisme est loin d’être isolé, plusieurs permanences parlementaires de députés soutenant la réforme des retraites ayant été prises pour cible ces derniers jours, partout en France. L’individu devait être déféré au parquet de Grenoble ce mercredi 22 mars au matin, en vue d’être jugé en comparution immédiate dans l’après-midi.
Finalement, « l’affaire a été renvoyée au fond à l’audience du 24 avril 2023″, annonce Éric Vaillant. Le mis en cause a donc été laissé libre, dans l’attente de son jugement.
[Photo de Une © Élodie Jacquier-Laforge]