FOCUS – Les agents des Finances publiques étaient appelés à se réunir devant le centre Rhin-et-Danube de Grenoble lundi 20 mars pour une assemblée générale publique, sur fond de lutte contre la réforme des retraites. L’occasion pour les syndicats de mettre en avant le regard particulier que portent les fonctionnaires des Finances publiques sur les recettes de l’État… sans ménager les critiques à l’égard des « cadeaux » faits aux entreprises.
Si les mouvements sociaux au sein du personnel des Finances publiques ne sont pas rares, il est en revanche peu fréquent que les syndicats organisent leurs assemblées générales de façon publique. C’était le cas lundi 20 mars 2023 devant le centre des Finances publiques, avenue Rhin-et-Danube à Grenoble. Une vingtaine de fonctionnaires s’y sont ainsi rassemblés durant leur pause de midi, dans le cadre de la lutte contre le projet de réforme des retraites.
Une lutte suspendue… aux votes des motions de censure contre le gouvernement, prévus le même lundi à l’Assemblée nationale. Au micro, le secrétaire départemental CGT Finances publiques Dominique Lo Monaco estime que rien n’est encore joué, même si de nombreux observateurs jugent faible la possibilité d’un “renversement” du gouvernement Borne. Et si les syndicats veulent y croire, ils n’en préparent pas moins les mobilisations à venir.
« Un regard particulier sur les recettes de l’État »
Pourquoi une réunion publique ? « Ponctuellement, on ouvre nos assemblées générales pour essayer de mobiliser encore plus les gens », explique Jean-Marc Geoffray, pour sa part secrétaire départemental de Solidaires Finances publiques.
Mais le rassemblement est aussi l’occasion de distribuer des tracts aux usagers. Et ainsi de mettre en parallèle les objectifs comptables de la réforme des retraites et la stratégie financière du gouvernement.
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