FOCUS – Alors que le collège Lucie-Aubrac continue de se battre contre la baisse annoncée de ses moyens à la rentrée de septembre 2023, d’autres établissements l’ont rejoint à l’occasion d’un (nouveau) rassemblement devant le rectorat de Grenoble, le mercredi 1er février 2023.
La mobilisation ne semble pas faiblir au collège Lucie-Aubrac de Grenoble, où les équipes éducatives se battent depuis le lundi 23 janvier contre les baisses de moyens annoncées par l’académie pour la rentrée de septembre. Nouvelle illustration à l’occasion d’un rassemblement devant le rectorat de Grenoble mercredi 1er février, au cours duquel les représentants de cet établissement grenoblois n’était (une fois encore) pas tout seuls.
Prise de parole à l’occasion d’un nouveau rassemblement en faveur du collège Lucie-Aubrac de Grenoble… et de nombreux autres établissements, le mercredi 1er février 2023 devant le rectorat de Grenoble. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Tout comme lors du rassemblement du mercredi 25 janvier, les équipes des collèges Vercors de Grenoble et Gérard-Philippe de Fontaine étaient également présentes pour donner de la voix. Situées en Rep, tout comme Lucie-Aubrac, elles aussi verront leurs moyens baisser en septembre. Mais d’autres collèges sont encore venus gonfler le mouvement, dont des établissements du Nord-Isère comme Élie-Cartan (La Tour du Pin) ou Louis-Aragon (Villefontaine).
Plusieurs collèges en Rep dénoncent les baisses de moyens
Parmi les soutiens ayant fait le déplacement, figuraient aussi les enfants de la BatukaVI et leur accompagnateur Willy Lavastre, qui connaissent (très) bien le collège Lucie-Aubrac pour couvrir le secteur des Villeneuve de Grenoble et d’Échirolles. Autant dire que les prises de parole qui accompagnaient le rassemblement se sont conclues par un spectacle sonore et rythmé, qui a attiré à sa fenêtre le personnel du rectorat.
Les prises de parole, justement ? Du côté d’Aubrac, de Vercors, d’Aragon, la tonalité était la même. L’annonce de la perte de moyens, d’heures et de demi-groupes au nom de l’équité entre établissements avait hérissé le poil des enseignants présents. « On n’a pas la même notion d’égalité. Nos élèves ne sont pas à égalité devant les difficultés scolaires », a lancé Claire, enseignante à Louis-Aragon.
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