FOCUS - Le conseiller municipal et métropolitain Lionel Picollet revient sur l'annonce de son départ des groupes Une Métropole d'avance et Grenoble en commun. Un épisode qu'il dit avoir vécu avec "une certaine violence", même s'il se défend d'avoir des velléités à l'encontre de ses anciens camarades. Les représentants des deux groupes concernés, pour leur part, relativisent grandement ce qui s'est passé.
"Je n'ai pas de velléités, je n'accable pas mes groupes politiques. Je les respecte, mais je voulais dire les choses pour qu'elles soient claires, qu'elle ne soient pas mal interprétées". Quelques jours après l'annonce de son départ des groupes Uma (Une métropole d'avance) et Gec (Grenoble en commun), Lionel Picollet débute par cette mise au point auprès de Place Gre'net. Sans toutefois pouvoir masquer un certain nombre de rancœurs.
C'est par le biais d'un courriel que l'élu a annoncé sa décision à ses collègues. Une décision faisant suite à un désaccord entre lui et son groupe sur sa participation à une mission transparence mise en place par le président de Grenoble-Alpes Métropole Christophe Ferrari. Mission décidée après la parution d'un article du Postillon, pointant du doigt des supposés abus de la part du même président quant à l'usage de sa voiture de fonction avec chauffeur.
Lionel Picollet dénonce "une certaine violence"
Selon Lionel Picollet, le groupe Uma aurait exigé de lui qu'il renonce à participer à la mission, ou qu'il pose des conditions à sa participation: à savoir que celle-ci n'intègre pas des élus du groupe présidé par Alain Carignon et qu'elle ne débute qu'une fois la décision de la justice rendue concernant l'affaire de la voiture de fonction de Christophe Ferrari. Refus de l'élu... et sanction de la part du groupe.
"J'ai subi cela avec une certaine violence, et surtout il n'y a pas de sens!", estime aujourd'hui l'élu grenoblois et métropolitain. "On aurait une mission qui irait contre un programme politique, on pourrait le comprendre, mais pas pour une mission éthique!", ajoute-t-il. L'homme met par ailleurs en avant son expérience de syndicaliste: "Je sais ce que c'est que de se retrouver sans travail, les dégâts que ça peut faire. Les phénomènes que j'ai subis sont du même ordre, et j'ai été stupéfait de me retrouver dans cette situation".
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Une réflexion sur « L’élu Lionel Picollet dénonce « une certaine violence » des groupes Uma et Gec… qui contestent sa version des faits »
Accélérer les transitions, comme dit Eric Piolle, c’est donc s’en prendre aux esprits libres.
Couper les têtes c’est faire le bien, vu que c’est pour la planète et l’écologie, c’est à dire la hausse des impôts (32% en incluant les 7% !), le burqini, les voyages en avion en Côte d’Ivoire et en Egypte, les grosses magouilles de la fête des tuiles, etc.