FOCUS – En mars 2023, les propositions de la convention citoyenne pour le climat de Grenoble-Alpes Métropole seront débattues et votées en conseil métropolitain. D’ici là, les tirés au sort ont du pain sur la planche, entre la constitution d’un comité de suivi (dont les règles sont à définir) et la diffusion de leurs travaux dans les 49 communes pour espérer toucher et convaincre un maximum d’habitants. Ce qui est loin d’être gagné…
Les membres de la convention citoyenne du climat de Grenoble-Alpes Métropole avaient proposé une « rencontre » avec le public, le samedi 10 décembre 2022 de 10 heures à midi, au nouveau siège métropolitain, place André-Malraux. Mais la déconvenue fut grande pour les organisateurs : il n’y avait que quelques personnes dans la salle.
Fallait-il y voir un manque d’intérêt des habitants pour cette démarche participative ? Une démarche pourtant « unique à l’échelle d’une métropole », comme se plaît régulièrement à le souligner Pascal Clouaire, vice-président en charge de la participation citoyenne.
À tout le moins, l’information autour de l’événement a fait défaut. Inscrit au programme de la 21e édition de la conférence de l’OIDP,1Observatoire international de la démocratie participative du 7 au 10 décembre, le rendez-vous est visiblement passé sous des radars du citoyen lambda.
Quant aux personnes ayant fait le déplacement à Grenoble spécialement pour suivre les travaux de l’OIDP, elles se comptaient sur les doigts de la main dans la salle, alors qu’à la soirée d’ouverture, les 60 délégations venues de tous les continents remplissaient l’auditorium de la MC2. « Les gens ont dû repartir la veille, ou tôt le matin » a ainsi commenté Pascal Clouaire, un tantinet déçu.
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