FOCUS – Pôle emploi, la préfecture, le Département de l’Isère et les cinq intercommunalités concernées (Grenoble-Alpes Métropole, Le Grésivaudan, Cœur de Chartreuse, le Pays voironnais et Saint-Marcellin Vercors Isère) ont signé, ce vendredi 6 janvier 2023, au siège de la Métropole, le protocole d’accord du Plan local pour l’insertion et l’emploi du bassin grenoblois (Plie), reconduit pour 2022 – 2027. Objectif : accompagner les demandeurs d’emploi les plus éloignés du marché du travail et les entreprises ayant des besoins de recrutement. Chaque année, quelque 4 000 personnes, en moyenne, sont ainsi suivies par les équipes du Plie, plus de la moitié d’entre elles accédant ensuite à un emploi ou une formation.
« Ce qui nous différencie des autres territoires signataires d’un Plie, c’est qu’ici, tout le monde tire dans le même sens, sur une logique de bassin d’emploi », se félicite le président de la Métropole de Grenoble Christophe Ferrari, vantant cette « gouvernance interterritoriale ». Ce ne sont ainsi pas moins de huit acteurs qui ont signé, ce vendredi 6 janvier 2023, le protocole reconduisant le Plan local pour l’insertion du bassin grenoblois jusqu’en 2027. Des représentants de la Métropole donc, mais aussi de l’État, du Département, de Pôle emploi et des autres intercommunalités du centre Isère.
Créé il y a plus de vingt ans et initialement centré sur le territoire métropolitain, le Plie a en effet été étendu en 2017 à quatre autres EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) : les communautés de communes Le Grésivaudan, Cœur de Chartreuse et Saint-Marcellin Vercors Isère et la communauté d’agglomération du Pays voironnais. Le dispositif, qui profitait à l’origine aux 49 communes de la Métropole grenobloise, accueille donc 128 communes supplémentaires depuis.
Environ 4 000 personnes et 1 200 entreprises suivies chaque année
Le principe, lui, reste identique : accompagner les demandeurs d’emploi les plus éloignés du marché du travail et les entreprises ayant des besoins de recrutement. En moyenne, environ 4 000 personnes sont ainsi reçues et suivies, chaque année, par les 47 référents du Plie, ainsi que 1 200 entreprises, en grande majorité des TPE et PME.
Si la plupart d’entre elles sont naturellement situées dans les zones les plus urbaines, le Plie s’applique néanmoins dans la totalité de ces EPCI, y compris les plus petits. Exemple dans la communauté de communes Cœur de Chartreuse où, indique sa présidente Anne Lenfant, « 96 personnes ont bénéficié de ce service sur les sept communes iséroises du territoire1les dix communes savoyardes de l’EPCI ne sont pas incluses dans le périmètre du Plie. À notre échelle, c’est très important », assure-t-elle.
Un accompagnement « presque individualisé et très spécifique »
Cet accompagnement se fait dans la durée (18 mois en moyenne) et est également « presque individualisé et très spécifique », précise Céline Deslattes, vice-présidente de la Métropole en charge de l’emploi, de l’insertion et de la jeunesse. « On va à la fois traiter des questions linguistiques, sociales, de santé, pour accompagner au mieux les personnes sur leur chemin vers l’emploi », explique-t-elle.
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