FLASH INFO – Le local de la section du Parti communiste de Fontaine a été vandalisé dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 décembre 2022. Les vitrines ont été caillassées et taguées par des personnes se revendiquant du maoïsme. Des actes vivement dénoncés par la fédération du PCF de l’Isère.
Des vitrines taguées et caillassées, dont l’une brisée par un jet de caillou. C’est la désagréable surprise qu’ont découverte les militants communistes fontainois, ce vendredi 30 décembre 2022. Le local de la section de Fontaine du Parti communiste, rue Aristide Briand, a en effet été vandalisé dans la nuit de jeudi à vendredi, indique la fédération du PCF de l’Isère, dans un communiqué.
Des dégradations accompagnées de deux inscriptions taguées sur les vitres : « Mort au révisionnisme, vive le Parti communiste reconstitué » et « Vive le président Gonzalo, vive le maoïsme ». Une dernière phrase faisant référence à Abimael Guzman1surnommé « le président Gonzalo », fondateur et leader historique de la guérilla maoïste du Sentier lumineux au Pérou, décédé en détention en 2021.
Le PCF tacle des « analphabètes politiques »
La fédération du PCF de l’Isère, qui « condamne ces actes stupides et malveillants », n’a d’ailleurs pas manqué de tacler leurs auteurs. « Peut-être que ces soi-disant “maoïstes” anticipent leur propre trajectoire, à l’image de nombre de figures qui s’en revendiquaient dans les années 70 pour in fine terminer à droite de l’échiquier politique ? » ironise-t-elle.
Et le communiqué d’enfoncer le clou : « Alors que la classe dominante intensifie son offensive contre le monde du travail dans notre pays, et que l’extrême droite monte en puissance, faisant ainsi peser de graves menaces sur la démocratie dans notre pays, visiblement pour certains analphabètes politiques la priorité est de s’en prendre au Parti communiste français. »
Le PCF de l’Isère assure cependant que « ces actes n’entameront pas la détermination des communistes à défendre les classes populaires dans les batailles sociales qui s’annoncent ». Il se projette ainsi sur la mobilisation à venir, dès le début de l’année 2023, « pour unir le monde du travail et mettre en échec les projets anti-sociaux du gouvernement ».