FOCUS – Le PCF 38 fait sa rentrée politique, en comptant bien soutenir le « mouvement social » qu’il juge inévitable face à « l’un des plus grands déclassements de l’histoire du pays ». Et axe ses propositions et revendications de rentrée sur deux thématiques : le travail et l’école.
Comme chaque année, la rentrée du mois de septembre n’est pas que scolaire mais aussi politique. Le parti du PCF 38 ne l’oublie pas, et fixe le cap de ses orientations à venir. En quelques mots ? « Le pays est au bord de l’effondrement sur des pans entiers de la société [et] seul le mouvement social pourra débloquer la situation », résume Jérémie Giono, secrétaire départemental du parti.
Un mouvement social auquel les communistes isérois entendent participer. Et ceci « en s’appuyant sur ce qui fait [leur] force : un réseau militant implanté dans la durée sur le territoire et une pratique de l’écoute des corps sociaux », poursuit Jérémie Giono. En ligne de mire, d’ores et déjà : les manifestations prévues les jeudis 22 et 29 septembre, respectivement sur la santé et le pouvoir d’achat.
Le travail au cœur des réflexions
Le Parti communiste compte faire entendre sa voix sur plusieurs thématiques. À commencer par celle du travail, autour notamment de la question des salaires. « La France est le seul pays d’Europe à refuser d’augmenter réellement les salaires », dénonce Jérémie Giono. Et ceci face à une inflation qu’il juge sous-estimée.
« L’augmentation des prix de première nécessité est bien supérieure aux 6 % [annoncés] », estime ainsi le secrétaire départemental. Qui l’assure : « Nous sommes en train de vivre l’un des plus grands déclassements de l’histoire du pays. Et en même temps, les bénéfices explosent ! »
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