FOCUS – Propriété de Grenoble Alpes Métropole depuis 2021, le Pôle R doit deve­nir le pre­mier site métro­po­li­tain dédié à l’é­co­no­mie cir­cu­laire et à la réduc­tion des déchets. Plusieurs entre­prises y sont en cours de déploie­ment ou déjà en acti­vité. Un lieu dont Christophe Ferrari, pré­sident de la Métro, a pré­senté les enjeux et les fina­li­tés éco­no­miques, le 9 décembre 2022.

L’installation des acteurs éco­no­miques se pour­suit au Pôle R, 67 rue Léon-Jouhaux à Grenoble. Il fau­dra donc attendre encore pour savoir si le site répond aux objec­tifs poli­tico-éco­no­miques des élus métro­po­li­tains. Mais, de fait, cer­taines entre­prises y tra­vaillent déjà.

C’est sur un ancien site Schneider que Grenoble Alpes Métropole a conçu ce lieu « dédié au réem­ploi et à l’é­co­no­mie cir­cu­laire ». Une part inté­grante de sa stra­té­gie de déve­lop­pe­ment de l’é­co­no­mie cir­cu­laire pour la période 2023 – 2026, selon le pré­sident Christophe Ferrari et sa majorité.

Selon Christophe Ferrari et sa majo­rité, le Pôle R devrait per­mettre la créa­tion de 200 nou­veaux emplois d’ici 2025. © Martin de Kerimel – Place Gre’net

Les élus rap­pellent, à ce titre, que 290 entre­prises ont été consul­tées pour défi­nir ce cadre plu­ri­an­nuel et parlent d’un véri­table « chan­ge­ment du para­digme ». Le nom même du Pôle R ne doit rien au hasard. Ici, il s’a­git bel et bien de réem­ployer, réuti­li­ser, répa­rer et recy­cler. Une alter­na­tive au schéma éco­no­mique dit “clas­sique” ou “tra­di­tion­nel”, sou­mis à l’ex­trac­tion, la pro­duc­tion, la consom­ma­tion et la créa­tion de déchets.

Le Pôle R doit créer des syner­gies entre les acteurs économiques

Officiellement gérés comme un tiers-lieu, les 16 000 m² du Pôle R – dont la moi­tié de bâti­ments – doivent per­mettre « une mutua­li­sa­tion des espaces, équi­pe­ments, res­sources humaines et gise­ments matière ». L’idée est clai­re­ment d’as­so­cier des par­te­naires asso­cia­tifs, indus­triels et de la recherche, ainsi que des éco-orga­nismes pour leur per­mettre de tra­vailler ensemble ou au moins de manière coordonnée.