FLASH INFO – Quel est le bilan en Isère de la démarche (inédite) d’abandon simplifié d’armes ? Un « succès », répond la préfecture de l’Isère par voie de communiqué. Pour rappel, l’opération s’adressait aux personnes possédant une arme de façon illégale, généralement obtenue par héritage. Et ne concernait évidemment pas les armes utilisées dans le cadre d’activités criminelles.
Au total, ce sont 2297 armes qui ont été abandonnées à l’État durant la collecte organisée du 25 novembre au 2 décembre 2022. En parallèle, « 627 armes jusqu’ici non déclarées ont été enregistrées dans le système d’information sur les armes, permettant la régularisation de leurs propriétaires ». Soit près de 3000 armes sorties de la clandestinité. Enfin, près de 18 300 munitions et projectiles ont été collectés.
À l’échelle nationale, plus de 150 000 armes (dont 140 000 armes à feu) ont été abandonnées et 50 000 armes enregistrées, pour l’ensemble des 300 sites de collecte déployés sur le territoire français. Par ailleurs, 4 millions de munitions et projectiles ont également été récupérés par l’État, indique le ministère de l’Intérieur.
Des armes sorties de la clandestinité pour prévenir les violences et accidents
Et la préfecture de l’Isère de reprendre la prose du ministère, en saluant une « adhésion de nos concitoyens […] sans précédent » : « La simplicité de la procédure d’abandon assortie d’une garantie d’absence de poursuites administratives ou judiciaires pour détention illégale d’armes, la proximité des points d’accueil […] et l’accompagnement apporté aux usagers […] ont constitué des facteurs clefs de ce succès ».
« L’action a largement contribué à renforcer la relation et la confiance entre la population et les forces de sécurité intérieure autour de l’objectif partagé de sécurité publique », ajoutent les services de l’État. En estimant que l’opération « participe grandement à prévenir les violences intrafamiliales, les accidents domestiques et les vols d’armes ».
Une réflexion sur « Près de 3000 armes sorties de la clandestinité en Isère suite à la démarche d’abandon simplifié »
C’est assez énorme 3000 armes je trouve, ce serait intéressant d’avoir les histoires qui les accompagne.