FLASH INFO – Un homme de 22 ans a été placé en garde à vue, ce jeudi 1er décembre 2022, pour avoir utilisé plus de 400 fois la carte essence de La Poste à des fins personnelles, dans des stations-service de l’agglomération grenobloise. Et ce, sur une période de huit mois. Montant total du préjudice : plus de 23 000 euros. Le mis en cause est convoqué au tribunal judiciaire de Grenoble.
Il a fait ses pleins de carburant avec la carte essence de La Poste durant près de huit mois. Un homme de 22 ans a été convoqué et placé en garde à vue, ce jeudi 1er décembre 2022, par les policiers de la brigade de la délinquance astucieuse de la Sûreté départementale de l’Isère (DDSP 38), saisis pour des escroqueries et l’utilisation frauduleuse d’un moyen de paiement contrefait.

Confondu par les caméras des stations-service, l’homme utilisait la carte essence de La Poste pour faire des propres pleins de carburant. DR
Le mis en cause est accusé d’avoir, entre le 7 mars et le 23 octobre 2022, « utilisé à des fins personnelles la carte essence de La Poste plus de 423 fois pour un montant de 23 762 euros », indique la DDSP, dans un communiqué publié ce vendredi 2 décembre.
L’individu a travaillé sur le site de La Poste où a été volée la fameuse carte
Il a été confondu par les vidéos des stations-service concernées – à Meylan, La Tronche et Eybens – dont La Poste avait fourni la liste à la police, avec les dates d’utilisation. Le visionnage des images et l’analyse des achats et trajets ont ainsi permis d’identifier un jeune homme conduisant le véhicule de son père. L’individu avait travaillé à La Poste, notamment sur le site où avait été volée la carte essence.
Le mis en cause déclare avoir acheté la carte carburant sur Snapchat mais il a aussi travaillé sur le site de La Poste où celle-ci a été volée. DR
Lors de sa garde à vue, l’escroc présumé a affirmé « avoir acheté la carte par le biais de Snapshat pour 1500 euros et l’avoir utilisée », rapporte la police. L’homme, qui nie donc le vol de la carte carburant, a aussi déclaré « en avoir fait profiter des amis ou [sa] famille en échange d’argent », ce qui lui aurait rapporté 500 euros par semaine. Il a été convoqué pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) au tribunal judiciaire de Grenoble.