EN BREF – Grenoble Capitale verte européenne visait notamment à encourager les professionnels du tourisme, de la restauration et du commerce à répondre aux enjeux écologiques de demain. Et leur proposait, pour ce faire, de se lancer des « défis » pour s’engager dans des pratiques plus vertueuses, avec autocollant à la clé à afficher sur leur devanture. Bilan, un an plus tard.
Profiter de Grenoble Capitale verte européenne 2022 pour encourager les professionnels du tourisme, de la restauration et du commerce à “verdir” leurs établissements. Tel était le pari de l’appel à la mobilisation lancé en octobre 2021 par la Ville et la Métropole de Grenoble, avec les « défis » qu’il comportait. Le bilan, un an plus tard ? Dix-sept structures ont répondu présentes, se réjouit l’agence (officielle) Green Grenoble 2022.
Présentation des défis pour les professionnels de la restauration, de l’hébergement et du commerce. De gauche à droite : Stéphane Rossi (Au Temps des Fées), Olivier Caillat (Hôtel PoMo), Maud Tavel (présidente de l’Agence Grenoble Capitale verte de l’Europe 2022), Anthony Lloret (Restaurants Ankka), Mélina Hérenger (vice-présidente de Grenoble-Alpes Métropole chargée du tourisme), Pierre Wendling et Loéline Jacq (Hôtel Le Néron) et Guillaume Thieriot (directeur de l’agence Grenoble Capitale verte de l’Europe 2022). © Mathieu Nigay
Objectif de la démarche : promouvoir « un tourisme durable et des restaurants et commerces verts », en valorisant l’engagement des volontaires avec des autocollants (« Hébergeur responsable », « Restaurant vert » et « Commerce vert ») à afficher sur leurs devantures.
L’appel aux bonnes volontés est d’ailleurs toujours d’actualité. Les professionnels sont ainsi toujours invités à s’inscrire sur la plateforme dédiée aux hébergeurs, ou à celle dédiée aux restaurateurs et commerces.
Une liste de défis à relever
Les défis à relever sont nombreux, mais les volontaires ont à s’engager dans trois actions minimum. Côté tourisme durable, les hébergeurs doivent identifier leurs postes de dépenses énergétiques afin de réduire leur consommation, appliquer le « zéro plastique » au sein de leurs établissements, acheter local, réduire leurs déchets et favoriser le compost, ou encore procéder à des travaux de rénovation énergétique.
Côté commerces, la réduction des déchets et des dépenses énergétiques est aussi de rigueur, notamment en coupant ses lumières la nuit. Tout comme le sont les achats locaux et, si possible, livrés par un « prestataire à vélo local et responsable ».
Les restaurateurs sont incités, pour leur part, à proposer une alternative végétarienne durant chaque service, et les commerces à privilégier le vrac et à mettre en place leur propre système de consigne et de contenant.
Les défis peuvent également concerner les labels ou statuts auxquels concourent les entreprises. Ainsi, se porter candidat au label de tourisme durable Clef verte, comme le font dix établissements de la métropole, fait partie des “bons points” retenus. Pour les commerces, faire partie de l’économie sociale et solidaire ou être une entreprise à mission compte parmi les critères retenus.
Des exemples d’actions
Des exemples d’actions d’ores et déjà mises en place ? L’hôtel Le Néron, situé au Fontanil-Cornillon, annonce avoir remplacé l’ensemble de ses baignoires par des douches, « ce qui a permis d’abandonner l’un des deux ballons d’eau chaude de 6000 litres ». Et revendique l’installation de 450 lampes à Led, ainsi que la pose de 90 panneaux photovoltaïques sur son toit, en attendant des panneaux thermiques pour le chauffage de sa piscine.
L’herboristerie Au Temps des fées a répondu présent aux défis de Grenoble Capitale verte européenne. © Yuliya Ruzhechka – Place Gre’net
De leur côté, les deux restaurants Ankaa à Grenoble indiquent avoir mis en place un tri des déchets et une système de consigne, tout en ayant recours à des produits locaux avec le fournisseur Provence Dauphiné. Tandis que l’herboristerie grenobloise Au Temps des fées propose ses plantes en vrac, éteint ses lumières la nuit, et compte depuis octobre 2022 parmi les « entreprises à mission ».
1 réflexion sur « Restaurateurs, hôteliers et commerçants invités à relever les « défis » de Grenoble Capitale verte européenne : premier bilan »
L’adjointe à la sécurité, pardon la tranquillité, n’a rien d’autre à faire à Grenoble !!!!!!!????????