EN BREF – Les communes de Meylan, Corenc, La Tronche, Sarcenas et Le Sappey-en-Chartreuse, ainsi que la Caf et le Département de l’Isère, ont signé jeudi 20 octobre 2022 une convention territoriale globale. Soit un diagnostic démographique, autour duquel les différents partenaires s’engagent à mettre en place des actions socio-éducatives pour répondre aux besoins qui sont posés.
Pour mieux faire face aux évolutions démographiques dans leurs communes respectives, les maires de Meylan, Corenc, La Tronche, Sarcenas et Le Sappey-en-Chartreuse ont signé jeudi 20 octobre une convention territoriale globale (CTG), en partenariat avec la Caf et le Département de l’Isère. Objectif ? S’accorder sur le diagnostic dressé par le document, et s’engager à mener des actions pour répondre aux enjeux posés par celui-ci.
Établie par le cabinet Techné Cité, la CTG prend la forme d’un document de plus de 200 pages, composé de statistiques, mais aussi de consultations des habitants. En résumé (très) grossier, les territoires qui composent l’ancien canton de Meylan observent un ralentissement de leur dynamique de peuplement, avec de légers fléchissements démographiques sur Meylan et La Tronche, et des soldes positifs pour les trois autres communes.
Des plans d’action mis en place sur l’année à venir
La CTG met surtout en avant la nécessité de revoir les politiques à destination des jeunes et des familles, la stratégie socio-éducative étant au cœur de la démarche. « Cela nous a permis de dégager quelques lignes ensemble, sur l’enfance et la petite enfance », note le maire de Meylan Philippe Cardin. Mais aussi sur l’adolescence… et la parentalité, quand il ressort que les parents ont parfois du mal à comprendre et “gérer” leurs ados.
Des besoins particuliers peuvent également être mis en évidence. Corenc voit ainsi un renouvellement de sa population, avec une croissance démographique prononcée. Et donc plus de jeunes dans les années à venir. Mais les besoins se répondent : les adolescents sont par exemple peu sensibles aux frontières communales. Avec parfois, note Philippe Cardin, « des problématiques d’incivilités, d’ennui et de désarroi ».
D’autres enjeux ne sont, pour leur part, pas propres aux communes impliquées dans la CTG. Comme l’inclusion des enfants en situation de handicap, ou les questions de recrutement pour le périscolaire. Et si le maire de Meylan souligne la qualité de l’offre aux familles sur l’ancien canton, il n’oublie pas l’épisode malheureux du centre de loisirs des Ouistitis. « On voit que les choses peuvent être fragiles et [que les acteurs locaux] ont besoin de considération », insiste-t-il.
Pour l’heure, aucune action n’est définie, mais les partenaires s’engagent à mettre sur pied des plans d’action d’ici une année sur la base du diagnostic partagé, et naturellement à les respecter. L’engagement financier, porté par la Caf et le Département de l’Isère, n’est pas anodin. La dernière convention territoriale globale a ainsi représenté 400 000 euros pour un ensemble de territoires regroupant un peu moins de 30 000 habitants.