FLASH INFO – L’homme de 34 ans interpellé après la fusillade survenue samedi 1er octobre 2022, à Grenoble, a été mis en examen pour tentative de meurtres, ce mardi 4 octobre, puis placé en détention provisoire médicalisée. L’individu et trois complices armés – toujours en fuite – avaient ouvert le feu devant un bar de la place Saint-Bruno, avant une course-poursuite avec la police. Celle-ci s’était achevée à l’Arlequin où le mis en cause avait été blessé par les tirs des policiers, après les avoir visés avec une Kalachnikov.
Trois jours après la fusillade survenue à Grenoble, l’enquête se poursuit. « Au terme de sa garde à vue, l’homme interpellé samedi 1er octobre par les policiers, dans le quartier de l’Arlequin, suite aux tirs commis place Saint Bruno, a été mis en examen ce jour par une juge d’instruction pour “tentative de meurtres en bande organisée” et “tentative de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique” », annonce le procureur de la République adjoint Boris Duffau, ce mardi 4 octobre 2022.
Le suspect faisait partie d’un groupe de quatre individus lourdement armés ayant ouvert le feu, samedi matin, sur les murs d’un bar de la place Saint-Bruno. Des tirs qui n’avaient heureusement fait aucune victime. En quittant les lieux, le quatuor, au volant d’une Audi volée, avait aussitôt été pris en chasse par la police dans les rues de Grenoble.
Le suspect reste muet, les investigations se poursuivent pour identifier ses complices
La course-poursuite, au cours de laquelle les policiers avaient tiré sur le véhicule pourchassé, s’était achevée dans le quartier de l’Arlequin. Les quatre hommes avaient alors tenté de prendre la fuite mais l’un d’entre eux s’était retourné pour viser les policiers avec une Kalachnikov. Ceux-ci avaient riposté immédiatement, faisant feu à trois reprises et le touchant à l’épaule.
Blessé – mais avec un pronostic vital non engagé -, l’individu, interpellé sur place, était toujours hospitalisé ce mardi. Âgé de 34 ans et déjà « connu de la justice pour vols, recels et détention de stupéfiants », celui-ci a donc été placé en détention provisoire médicalisée par le juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions des parquets.
L’homme a néanmoins « fait usage de son droit au silence », précise le magistrat. Par conséquent, « la juge d’instruction va poursuivre les investigations pour identifier les autres complices et co-auteurs de ces crimes ». Lesquels sont aujourd’hui toujours en fuite et activement recherchés. Par ailleurs, rappelle le procureur adjoint, « le mis en examen est présumé innocent jusqu’à sa condamnation définitive par une juridiction ».